Par un arrêt du 3 mars 2010, la première chambre civile casse, au visa de l’article 1371 du code civil, le jugement rendu par un juge de proximité qui avait condamné une femme à rembourser à son ex-mari la somme de 787 € au titre de l’enrichissement sans cause alors que ce paiement correspondait au montant des pensions alimentaires et arrérages de rente viagère dus à la première, pour une période déterminée, en exécution d’une ordonnance de non-conciliation et n’était donc pas dépourvu de cause (sur les conditions de l’enrichissement sans cause et, en particulier, sur l’absence de cause, V.
par S. Lavric