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Le quotidien du droit en ligne

Pénal | Peines - Exécution des peines

Le droit pénitentiaire des mineurs à l’épreuve des nouveaux EPM : pratiques professionnelles et usages du droit en prison

Les établissements pénitentiaires pour mineurs (EPM) sont issus d’un plan de construction de sept établissements pénitentiaires spécialisés dans l’accueil des mineurs incarcérés décidé par la loi d’orientation et de programmation pour la justice (LOPJ) du 9 septembre 2002. La France est ainsi conforme aux règles pénitentiaires européennes auxquelles elle a souscrit. Six EPM ont aujourd’hui ouvert, ils sont répartis sur le territoire national en proximité de grandes agglomérations (Lavaur, Meyzieu, Quiévrechain, Marseille, Orvault, Porcheville). L’EPM de Lavaur a été le premier é

Détenu handicapé : la chambre criminelle défend le droit à un recours effectif

Les juges du fond doivent rechercher concrètement si un détenu malade ou souffrant d’un handicap est susceptible d’être soumis à une détresse ou à une épreuve qui excéderait le niveau inévitable de souffrance inhérent à une détention, sans se borner à reproduire les conclusions des expertises médicales.

par M. Léna

Les grands axes de la politique pénitentiaire

Lors d’une conférence de presse du 18 janvier 2010, la ministre de la justice a précisé les axes de la politique pénitentiaire qui sera menée afin de compléter la loi pénitentiaire, adoptée définitivement le 13 octobre 2009 et publiée au Journal officiel du 25 novembre (sur le processus législatif, V. not. Dalloz actualité, 29 juill. isset(node/126995) ? node/126995 : NULL, 'fragment' => isset() ? : NULL, 'absolute' => )) .'"'>126995 et 19 déc. 2008 isset(node/128984) ? node/128984 : NULL, 'fragment' => isset() ? : NULL, 'absolute' => )) .'"'>128984, 10 mars isset(node/130105) ? node/130105 : NULL, 'fragment' => isset() ? : NULL, 'absolute' => )) .'"'>130105, 21 isset(node/132501) ? node/132501 : NULL, 'fragment' => isset() ? : NULL, 'absolute' => )) .'"'>132501 et 25 sept. isset(node/132569) ? node/132569 : NULL, 'fragment' => isset() ? : NULL, 'absolute' => )) .'"'>13256

par S. Lavric

Loi pénitentiaire n° 2009-1436 du 24 novembre 2009 : changement de paradigme pénologique et toute puissance administrative

La « loi pénitentiaire » n’est pas la grande loi qui était tant attendue depuis dix ans. Loin de recodifier le droit pénitentiaire, elle se borne à brosser à grands traits le cadre d’un pouvoir réglementaire conforté dans sa toute puissance, avec pour objet principal de donner une assise à la nouvelle pénologie mise en place par l’institution depuis 2002. Quelques rares améliorations auront néanmoins été glissées grâce aux élus, dont les pouvoirs auront été largement confisqués par la procédure d’urgence manifestement injustifiéeRECUEIL/CHRON/20

La Cour européenne classe la détention de sûreté au rang des peines

La détention de sûreté allemande constitue, selon l’analyse de la Cour européenne des droits de l’homme, une peine soumise au principe de légalité prévue à l’article 7, § 1, de la Convention.

par M. Léna

Au sommaire de l’AJ pénal

L’AJ pénal du mois de décembre 2009 présente les dispositions de la loi pénitentiaire tant attendue et finalement publiée le 24 novembre 2009.
En attendant les décret d’application de ce texte, c’est une première analyse à laquelle se livrent Eric Péchillon qui partage son regard d’administrativiste sur cette loi, Jean-Paul Céré qui étudie ce nouveau droit pénitentiaire au regard du droit européen et Martine Herzog-Evans qui analyse la « prétendue bonne partie » de cette loi.

par E. Allain

Application dans le temps de la loi relative à l’irresponsabilité pénale pour trouble mental : revirement

Les dispositions relatives à la non rétroactivité des lois de pénalité ne concernent pas les mesures de sûreté prévues en cas de déclaration d’irresponsabilité pénale pour cause de trouble mental par les articles 706-135 et 706-136 du code de procédure pénale, issus de la loi du 25 février 2008.

par M. Léna

Le fichier des délinquants sexuels : la position de la CEDH

L’inscription au FIJAIS et les obligations qui en découlent ne constituent pas une « peine » au sens de l’article 7, § 1, de la Convention européenne des droits de l’homme mais une mesure préventive excluant l’application du principe de non-rétroactivité.

par K. Gachi

Délai d’appel contre les ordonnances du JAP refusant une réduction supplémentaire de peine

Il peut être dérogé au délai de 24 heures prévu par l’article 712-11, 1°, du code de procédure pénale en cas d’obstacle invincible assimilable à la force majeure. Un recours déposé 48 heures après la notification de l’ordonnance du JAP au motif que l’appelant avait manifesté sa volonté d’interjeter appel dès la notification est recevable.

par C. Girault