Accueil
Le quotidien du droit en ligne

Pénal | Instruction

Détention policière : prohibition des détournements de procédure

La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) refuse qu’un suspect arrêté soit entendu comme simple témoin.

par Olivier Bachelet

Interrogatoire du mis en examen à la demande de la partie civile : régime de la nullité

La nullité d’un acte de la procédure ne peut être prononcée que lorsque l’irrespect des exigences légales a eu pour effet de porter atteinte aux intérêts de la partie qu’elle concerne, ce qui n’est pas le cas lorsque ni la personne mise en examen ni son avocat n’ont émis d’opposition ou de réserve sur le moment.

par Maud Léna

Comparution immédiate : portée de l’article 397-2, alinéa 2, du code de procédure pénale

Il se déduit de l’article 397-2, alinéa 2, du code de procédure pénale que, lorsque le tribunal renvoie le dossier au procureur de la République en raison de la complexité de l’affaire et des investigations supplémentaires approfondies qu’elle implique, ce magistrat doit requérir l’ouverture d’une information judiciaire.

par Mélanie Bombled

Les ordonnances désignant des experts seront désormais notifiées aux parties sans avocat

Le Conseil constitutionnel tranche, à l’occasion d’une question prioritaire de constitutionnalité, le point de savoir si le premier alinéa de l’article 161-1 du code de procédure pénale est conforme aux droits et libertés que la Constitution garantit.

par Dorothée Goetz

Protection des victimes au sein de l’Union européenne : publication d’une directive

La directive établissant des normes minimales concernant les droits, le soutien et la protection des victimes de la criminalité est publiée au Journal officiel de l’Union européenne du 14 novembre 2012. Elle liste les droits des victimes relatifs à l’information, à l’accès aux services d’aide ou, encore, à la participation à la procédure pénale.

par Caroline Fleuriot

Portée de la violation du droit d’accès à l’entier dossier de la procédure devant la chambre de l’instruction

La personne mise en examen ne peut se faire grief de ce que le dossier transmis au procureur général, auquel il doit avoir accès avant l’audience devant la chambre de l’instruction, était incomplet, dès lors que la copie du réquisitoire définitif, manquant, lui a précédemment été adressée ainsi qu’à son avocat par lettres recommandées.

par Maud Léna

Appréciation du caractère raisonnable de la durée d’une détention provisoire par la CEDH

N’est pas déraisonnable une détention provisoire ayant duré plus de quatre ans, dès lors qu’elle se trouve objectivement justifiée par des motifs pertinents et suffisants, outre la persistance de raisons plausibles de soupçonner que l’intéressé a commis l’infraction et que les autorités judiciaires nationales ont apporté une diligence particulière à la poursuite de la procédure.

par Mélanie Bombled

Incarcération provisoire : computation du délai dans lequel doit se tenir le débat différé

Le délai de l’article 145, alinéa 8, du code de procédure pénale se calcule de jour à jour et non d’heure à heure. Par conséquent, la personne mise en examen ne peut invoquer un quelconque grief tiré du retard (en heures) de la tenue du débat différé, tant que celui-ci s’est tenu au jour fixé par le juge des libertés et de la détention.

par Maud Léna

Une application de la théorie de l’unique objet de l’appel

La personne mise en examen n’est pas recevable à invoquer la nullité du placement initial en détention provisoire à l’occasion de l’appel d’une ordonnance de rejet de mise en liberté.

par Maud Léna

Compatibilité de la détention provisoire avec l’état de santé du mis en examen

Un individu mis en examen et placé en détention provisoire avait, au cours de sa détention, été hospitalisé et reçu des soins pendant plusieurs mois pour une pneumopathie. Arguant de l’incompatibilité de la poursuite de la mesure avec son état de santé, il sollicita sa mise en liberté. Sa demande fut toutefois rejetée par le juge des libertés et de la détention et la chambre de l’instruction de la cour d’appel confirma l’ordonnance du magistrat.

par Olivier Martineau