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Le quotidien du droit en ligne

Administratif | Police

La Cour des comptes appelle à la maîtrise des dépenses des services d’incendie et de secours

« Dix ans après la départementalisation, une nouvelle étape de réforme apparaît nécessaire avec pour objectif principal la maîtrise globale des dépenses », a déclaré le premier président de la Cour des comptes, Didier Migaud, lors de la présentation du rapport que la Cour vient de consacrer aux services départementaux d’incendie et de secours (SDIS).

par M.-C. de Montecler

Après disparition de l’installation classée, la police des déchets s’applique

Le Conseil d’État tire les conséquences de la cessation d’activité de l’installation classée (ICPE) à l’origine de pollutions dans la détermination de la police à mettre en œuvre pour ordonner la dépollution d’un site. Le maire redevient alors compétent au titre de la police des déchets et, en cas de carence, il revient au préfet d’ordonner cette dépollution au détenteur du sol.
 

par R. Grand

Suspension d’un arrêté municipal interdisant la fouille des poubelles

Par une ordonnance du 17 novembre 2011, le tribunal administratif de Melun a suspendu l’arrêté du maire de Nogent-sur-Marne qui interdisait « de fouiller dans les poubelles et les containers déposés sur la voie publique pour la collecte des déchets ou d’objets de recyclage et d’en extraire le contenu et de les déposer ou déverser sur la voie publique ».

par J.-M. Pastor

Le maire doit saisir le juge judiciaire des atteintes au domaine public routier

Sauf motif d’intérêt général, le maire a l’obligation de saisir le juge compétent en cas d’atteinte au domaine public routier.

par M.-C. de Montecler

Autorité compétente à la suite d’une plainte pour insalubrité

Le Conseil d’État précise, dans une décision du 14 novembre 2011, les rôles respectifs du maire et du préfet, en tant qu’autorités de police, à la suite d’une plainte pour insalubrité susceptible de déboucher sur la mise en œuvre de la procédure régie par les articles L. 1331-26 et L. 1331-28 du code de la santé publique.

par R. Grand

Fin de l’affaire de la stèle commémorant l’organisation armée secrète

En 2005, le maire de Marignane avait accordé à l’association Amicale pour la défense des intérêts moraux et matériels des anciens détenus et exilés politiques de l’Algérie française (ADIMAD) l’autorisation d’occuper pendant quinze ans un emplacement dans un cimetière pour y ériger une stèle commémorative. Mais le tribunal administratif de Marseille avait annulé cet arrêté et ordonné l’enlèvement du monument (TA Marseille, 7 juill. 2008, Gavoury, AJDA 2008. 1902, note F. S. ). Le juge des référés de ce tr

par S. Brondel

Référé-liberté : le fait que la légalité de la procédure ne soit pas certaine n’est pas une illégalité manifeste

Le Conseil d’État rappelle que dans le cadre du référé-liberté un simple doute sur la légalité de la procédure suivie par l’administration ne suffit pas au juge pour mettre en œuvre ses pouvoirs.

par M.-C. de Montecler

Le pouvoir de police du maire face à l’implantation d’antennes relais

Le maire ne peut, sur le fondement de son pouvoir de police générale, réglementer l’implantation d’antennes relais sur le territoire de sa commune, seules les autorités étatiques désignées par la loi comme titulaires des pouvoirs de police spéciale étant compétentes en la matière.

par R. Grand

Suite des inconstitutionnalités en matière d’hospitalisation d’office…

Le Conseil constitutionnel, par une décision du 21 octobre 2011, a déclaré inconstitutionnel l’article L. 3213-8 du code de la santé publique dans sa rédaction antérieure à la loi n° 2011-803 du 5 juillet 2011 (V. Dalloz actualité, 7 juill. 2011, obs. C. Fleuriot ) et l’a abrogé dans toutes les instances non définitivement jugées à la date de la publication de sa décision.

par S. Brondel

L’État est responsable de la mauvaise exécution d’une mesure de police par une personne privée

Le Conseil d’État considère que les fautes commises par une personne privée liée contractuellement à l’administration dans l’exécution matérielle d’une mesure de police engagent la responsabilité de l’État.

En l’espèce, un préfet avait ordonné l’abattage du cheptel d’un agriculteur et la désinfection de ses bâtiments. Estimant que cette opération, effectuée par une société privée, avait causé des dommages à ses bâtiments, l’agriculteur avait recherché la responsabilité de l’État.

par R. Grand