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Le quotidien du droit en ligne

Civil | Procédure civile

Effet dévolutif de l’appel

Doit être cassé l’arrêt qui retient que, faute de l’avoir formulée à nouveau, l’appelante principale n’a pas maintenu sa demande de dommages et intérêts à laquelle le premier juge avait fait droit, alors qu’elle avait conclu au rejet de l’appel incident formé contre le chef du jugement relatif aux dommages et intérêts.

par François Mélin
En carrousel matière: 
Non

Rupture d’une relation commerciale établie : exclusion de la clause d’élection de for

Le litige né d’une action en responsabilité né de la rupture d’une relation commerciale établie n’entre pas dans le champ d’application de la clause attributive de juridiction stipulée entre un fournisseur allemand et un distributeur français, faute d’avoir été convenue à propos d’« un rapport de droit déterminé » au sens de l’article 23, 1, du règlement Bruxelles 1.

par Xavier Delpech
En carrousel matière: 
Non

Définition de la notion d’acte extrajudiciaire en droit de l’Union

Au sens du règlement n° 1393/2007 du 13 novembre 2007, la notion d’« acte extrajudiciaire » inclut non seulement les actes établis ou certifiés par une autorité publique ou un officier ministériel, mais également les actes privés dont la transmission formelle à leur destinataire résidant à l’étranger est nécessaire à l’exercice, à la preuve ou à la sauvegarde d’un droit ou d’une prétention juridique en matière civile ou commerciale.

par François Mélin
En carrousel matière: 
Non

Défaut de comparution du demandeur : impossibilité de statuer sur le fond si le défendeur ne le requiert pas

Il résulte de l’article 468 du code de procédure civile que, si, sans motif légitime, l’appelant ne comparaît pas, seul l’intimé peut requérir une décision sur le fond. Viole donc ce texte, le premier président d’une cour d’appel qui statue sur le fond alors qu’il n’était saisi d’aucun moyen par l’appelant et que l’intimé ne lui avait pas requis ce jugement.

par Mehdi Kebir
En carrousel matière: 
Oui

Jugement étranger : point de départ des intérêts moratoires

Un jugement étranger produisant ses effets sur le territoire français selon la loi du for, les intérêts moratoires dus par le débiteur sont régis par l’article 1153-1 du code civil. Ils commencent à courir à compter de la décision d’exequatur et non à compter de la date du jugement étranger.

par Mehdi Kebir
En carrousel matière: 
Oui

Contradictoire : droit de discuter des pièces présentées au juge

En vertu du droit à la contradiction, chaque partie a la faculté de prendre connaissance et de discuter de toute pièce présentée au juge. Doit donc être cassé l’arrêt qui substitue une curatelle simple à une curatelle renforcée dès lors que la personne visée par la mesure d’assistance n’a pas été mise en mesure de prendre connaissance, avant l’audience, des pièces présentées à la juridiction et, par suite, de les discuter utilement.

par Mehdi Kebir
En carrousel matière: 
Non

Conditions du refus de reconnaissance d’une décision relative à la garde d’un enfant

En l’absence d’une violation manifeste, eu égard aux intérêts supérieurs de l’enfant, d’une règle de droit considérée comme essentielle dans l’ordre juridique d’un État membre ou d’un droit reconnu comme fondamental dans cet ordre juridique, l’article 23 du règlement du 27 novembre 2003 ne permet pas à la juridiction de cet État membre, qui se considère compétente pour statuer sur la garde d’un enfant, de refuser de reconnaître la décision d’une juridiction d’un autre État membre qui a statué sur la garde de cet enfant.

par François Mélin
En carrousel matière: 
Non

Détermination de la date d’introduction de l’instance

« Lorsqu’une demande est présentée par assignation, la date d’introduction de l’instance doit s’entendre de la date de cette assignation, à condition qu’elle soit remise au greffe ».

par François Mélin
En carrousel matière: 
Non

Absence de notification d’une décision d’un tribunal cadial de Mayotte

La suppression de la formalité de l’exequatur à propos des décisions des cadis de Mayotte ne dispense pas de rechercher, en application des principes de droit commun, si la décision a été portée à la connaissance de l’ensemble des parties.

par François Mélin
En carrousel matière: 
Non

Point de départ du délai de forclusion en cas de dépassement d’un découvert tacite

Pour les découverts en compte courant faisant l’objet d’une convention expresse avec montant limité, le point de départ du délai de forclusion de l’ancien article L. 311-37 du code de la consommation est fixé au jour du dépassement du découvert ; dépassement qui manifeste la défaillance de l’emprunteur (not. Civ. 1re, 23 mai 2000, n° 98-11.715, Bull. civ. I, n° 157 ; D. 2001. 1164 , note P. Flores et G. Biardeaud ; ibid. 2000. 306, obs. C.

par Valérie Avena-Robardet
En carrousel matière: 
Non