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Le quotidien du droit en ligne

Affaires | Communication

Presse : la communication d’une commission rogatoire internationale n’interrompt pas la prescription

L’acte par lequel le magistrat de liaison français communique une commission rogatoire internationale aux autorités étrangères est un acte d’administration judiciaire qui n’interrompt pas la prescription. Par ailleurs, l’absence de désignation d’un juge d’instruction dans un dossier ne constitue pas un obstacle suspendant la prescription. 

par Sabrina Lavric
En carrousel matière: 
Non

Presse : mise en cause de l’auteur de l’écrit diffamatoire

Aucune disposition de la loi sur la presse ne subordonne la mise en cause de l’auteur de l’écrit à la poursuite, à titre principal, du directeur de la publication. Par ailleurs, la juridiction correctionnelle a le pouvoir d’apprécier le mode de participation du prévenu aux faits spécifiés et qualifiés dans l’acte de poursuite. 

par Sabrina Lavric
En carrousel matière: 
Non

Presse : interruption et suspension de la prescription

Si l’action publique résultant d’une infraction prévue par la loi du 29 juillet 1881 se prescrit après trois mois révolus à compter du jour où l’infraction a été commise, ou du jour du dernier acte d’instruction ou de poursuite s’il en a été fait, la prescription est interrompue par l’audience à laquelle ont lieu les débats.

par Sabrina Lavric
En carrousel matière: 
Non

Respect de la vie privée [I]versus[/I] droit à l’information : un point utile sur la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme

Dans un récent arrêt du 15 janvier 2015 (n° 14-12.200), la première chambre civile a rejeté le pourvoi dont Mediapart l’avait saisie dans l’affaire Bettencourt, après avoir été condamné au civil, en référé, pour avoir publié sur son site les enregistrements qu’avait effectués clandestinement le majordome de Mme Bettencourt à son domicile.

Dans un récent arrêt du 15 janvier 2015 (n° 14-12.200), la première chambre civile a rejeté le pourvoi dont Mediapart l’avait saisie dans l’affaire Bettencourt, après avoir été condamné au civil, en référé, pour avoir publié sur son site les enregistrements qu’avait effectués clandestinement le majordome de Mme Bettencourt à son domicile.

Les nouveaux visages de la censure

Censures, interdits et pressions

Le Monde, mardi 24 févr. 2015, p. 12-13

Apologie du terrorisme : « la comparution immédiate n’est pas adaptée »

La Commission nationale consultative des droits de l’homme formule diverses recommandations pour lutter contre les discours de haine sur internet, à contre-courant des projets de la Chancellerie et de la récente réforme.

par Caroline Fleuriot
En carrousel matière: 
Oui

Les sénateurs votent l’accès des journalistes aux lieux de privation de liberté

Le Sénat a adopté, le 5 février 2015 en première lecture, la proposition de loi portant diverses dispositions tendant à la modernisation du secteur de la presse. Les sénateurs ont validé la possibilité pour les journalistes d’accompagner les parlementaires dans des lieux de privation de liberté. Les journalistes ne pourront pas participer aux visites de locaux de garde à vue, précise le texte (sur l’adoption du texte par l’Assemblée nationale en première lecture, V. Dalloz actualité, 19 déc. 2014, obs. C. Fleuriot isset(node/170193) ? node/170193 : NULL, 'fragment' => isset() ? : NULL, 'absolute' => )) .'"'>170193).

par Caroline Fleuriot
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Non

Diffamation : précision des faits et qualité d’agent public

Des termes trop vagues, même très désagréables, ne constituent pas une diffamation au sens de l’article 29 de la loi sur la presse. Par ailleurs, la qualité d’agent public, spécialement protégée par l’article 31 de la même loi, implique l’accomplissement d’une mission d’intérêt général par l’exercice de prérogatives de puissance publique et ne saurait s’appliquer à un conseiller diplomatique de l’Elysée. 

par Sabrina Lavric
En carrousel matière: 
Non

Racisme : Christiane Taubira veut un blocage administratif des sites

Lors de sa rencontre avec les référents anti-terrorisme des parquets, le 16 janvier 2015, Christiane Taubira a fait des propositions en matière de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations. Elle souhaiterait généraliser dans le code pénal la circonstance aggravante de racisme. À ses yeux, cela aurait « un sens évident pour certaines infractions comme les agressions sexuelles, le harcèlement sexuel, le harcèlement moral, la séquestration, la traite des êtres humains, le bizutage, l’atteinte aux biens, le chantage notamment ».

par Caroline Fleuriot
En carrousel matière: 
Non