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Le quotidien du droit en ligne

Le droit en débats

L’autorégulation aurait-elle pris du plomb dans l’aile ?

le 17 Janvier 2025 / Immobilier

Lettre ouverte à Madame Valérie Létard, ministre du Logement des gouvernements Barnier et Bayrou

Madame la Ministre,

Proposition de loi « visant à sortir la France du piège du narcotrafic » : une grave mise en cause de l’État de droit et du rôle de l’avocat

le 13 Janvier 2025 / Pénal

Les déclarations récentes de l’ex-juge antiterroriste Marc Trévidic, dénonçant « un véritable abus » et l’« usage dévoyé de la loi » du 13 novembre 2014 renforçant les dispositions relatives à la lutte contre le terrorisme, ont eu le mérite de rappeler une évidence : la plus grande vigilance devrait être de mise lorsqu’il s’agit de venir restreindre les droits et libertés, y compris dans le cadre de la lutte contre les agissements les plus graves.

Vers une transposition ambitieuse de la nouvelle directive sur la protection de l’environnement par le droit pénal

le 10 Janvier 2025 / Environnement et urbanisme | Pénal

Au terme d’un long processus de révision, la nouvelle directive européenne relative à la protection de l’environnement par le droit pénal1 (ci-après la « nouvelle directive »)2 est entrée en vigueur le 20 mai 2024. Elle vient remplacer la directive initiale adoptée en 2008 (ci-après, la « directive initiale »), laquelle s’était révélée peu effective en pratique dans la lutte contre la délinquance environnementale.

Le mythe de la responsabilisation des assurés sociaux et le risque du renoncement aux soins

le 18 Décembre 2024 / Protection sociale | Social

Le droit de la sécurité sociale renferme de nombreux dispositifs qui ont pour objet ou pour effet de refréner, voire sanctionner, la consommation de soins et de biens médicaux. Le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2025 accuse un peu plus l’existant. Si l’intention est entendable plus encore dans un contexte d’aggravation du déficit des comptes sociaux, le doute ne laisse pas d’interroger l’observateur. C’est que l’usager du système de santé n’est pas l’ordonnateur de la dépense… À quoi bon rechercher sa responsabilité ?

La mort du JEX : une annonce tout à fait exagérée

le 17 Décembre 2024 / Procédure civile | Voie d'exécution | Civil

Le 1er décembre 2024, le juge de l’exécution (JEX) serait mort… au moins en partie. Cette annonce de « mort partielle » a déjà d’importantes répercussions, affectant les tribunaux judiciaires, les avocats, les commissaires de justice et, bien sûr, les justiciables. Or, cette annonce de la mort partielle du JEX est tout à fait exagérée, voire tout à fait fausse, tant les textes qui établissent cette juridiction sont nombreux et le placent hors d’atteinte, garantissant son « infragilité ». 

Autour de la peine complémentaire d’inéligibilité et de l’exécution provisoire

le 04 Décembre 2024 / Pénal

L’actualité politico-judiciaire donne parfois lieu à d’intéressants débats juridiques. L’« affaire » des assistants parlementaires impliquant notamment la présidente du groupe Rassemblement national (RN) à l’Assemblée nationale, mise en cause pour avoir détourné des fonds publics européens entre janvier 2004 et fin 2016, est assurément concernée.

Secret professionnel : comment protéger les correspondances avocat-client

le 26 Novembre 2024 / Pénal | Avocat

Devant le concert de protestations qu’a provoqué la récente décision de la Cour de cassation en matière de saisie de correspondance avocat-client1, on peut se demander d’où vient cette incompréhension entre la plus haute juridiction judiciaire de notre pays et une grande partie du barreau, lorsqu’il s’agit du secret professionnel des avocats.

Agent orange : pour une approche finaliste de l’immunité des États

le 07 Novembre 2024 / Pénal

L’affaire Tran To Nga, qui opposait une victime de l’agent orange à des entreprises américaines ayant fourni ce défoliant pendant la guerre du Vietnam, met en lumière une tension croissante entre l’immunité des États et le devoir de vigilance des entreprises. La Cour d’appel de Paris, en confirmant le rejet de la demande de Mme Tran To Nga, soulève des questions essentielles quant à la responsabilité des entreprises impliquées dans des conflits armés. Si les entreprises peuvent se prévaloir de l’immunité de juridiction lorsqu’elles agissent pour le compte d’un État dans le cadre d’un acte de souveraineté, cette protection ne doit pas servir de bouclier face aux violations des droits humains et du droit humanitaire.

Droit au silence, la parole est à la défense

le 05 Novembre 2024 / Pénal

Une chronique parue dans Dalloz actualité du 24 octobre 2024 a suscité des remous chez les avocats alors qu’elle se donnait pour ambition mesurée et consensuelle d’« éviter tous malentendus » en « rappel(ant) le sens et la portée du droit au silence ».

Se taire est rarement la meilleure façon de se défendre : rappel du sens et de la portée du droit au silence, pour éviter tous malentendus

le 24 Octobre 2024 / Pénal

Dans une décision toute récente rendue dans le cadre d’une question prioritaire de constitutionnalité1, le Conseil constitutionnel vient d’étendre l’exigence de la notification du droit au silence par l’autorité de poursuite, dans le cadre de l’exercice de l’action disciplinaire à l’endroit des fonctionnaires, au visa de l’article 9 de la Déclaration des droits de l’Homme. Plus récemment encore, il applique cette exigence dans le cadre de la procédure disciplinaire applicable aux magistrats des chambres régionales des comptes2.