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Le quotidien du droit en ligne

Européen

Interdiction de licencier une travailleuse en raison de son recours à un traitement avancé de fécondation [I]in vitro[/I]

Le principe d’interdiction du licenciement des femmes enceintes énoncé par l’article 10 de la directive du 19 octobre 1992 est inapplicable à une travailleuse qui se soumet à une fécondation in vitro, lorsqu’à la date à laquelle son licenciement est prononcé, il existe des ovules fécondés in vitro, de sorte qu’il existe des embryons, mais qui n’ont pas encore été transférés dans l’utérus de cette dernière. La directive du 9 février 1976 s’oppose, en revanche, au licenciement d’une travailleuse dans de telles circonstances, pour autant qu’il est démontré que ce licenciement est fondé essentiellement sur le fait que l’intéressée a subi un tel traitement.

par L. Perrin

Société coopérative européenne et protection des salariés en cas d’insolvabilité de l’employeur

Une loi du 30 janvier 2008 transpose les dispositions communautaires concernant le statut de la société coopérative européenne et la protection des travailleurs salariés en cas d’insolvabilité.

par A. Astaix

Le statut de la RATP contraire au principe communautaire d’égalité professionnelle entre hommes et femmes

Le juge judiciaire, compétent pour connaître de la conformité d’un acte réglementaire aux traités européens, peut étendre à un homme l’application de dispositions du statut de la RATP réservées aux femmes en raison de leur contradiction avec le principe communautaire d’égalité de traitement entre travailleurs masculins et féminins en matière d’emploi et de travail.

par B. Inès

Le CNE condamné par l’OIT

La période de consolidation de deux ans n’est pas raisonnable et un contrat ne peut être rompu en l’absence d’un motif valable.

par C. Dechristé

Délai-congé : l’exigence de six mois d’ancienneté est raisonnable

Les dispositions du Code du travail excluant le droit à un préavis en cas d’ancienneté de services continus inférieure à six mois sont conformes à la Convention internationale du travail n° 158 en ce qu’elle exige une durée d’ancienneté raisonnable.

par E. Chevrier