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Le quotidien du droit en ligne

Pénal | Circulation - Transport

Au Journal officiel du mardi 30 octobre 2012

A signaler, notamment, au Journal officiel du 30 octobre 2012.

Mise en place du permis de conduire à puce : le calendrier

Interrogé sur le calendrier prévisionnel de diffusion progressive du permis de conduire à puce, le ministre de l’intérieur, Manuel Valls, indique dans une réponse ministérielle que l’application FAETON doit être opérationnelle pour le 19 janvier 2013 (sur la refonte de l’application du système national des permis de conduire, V. Rép. pén., Permis de conduire, obs. J.-P. Céré). Les anciens titres au format cartonné « sont valables jusqu’en 2033, et leur reprise n’interviendra qu’à partir de 2014 », précise-t-il.

par Caroline Fleuriot

Caractérisation du délit de conduite d’un véhicule après avoir fait usage de stupéfiants

L’article L. 235-1 du code de la route incrimine le seul fait de conduire un véhicule après avoir fait usage de stupéfiants, dès lors, que cet usage résulte d’une analyse sanguine ; peu importe que la personne n’était plus sous l’influence du cannabis au moment du contrôle.

par Mélanie Bombled

Contrôle du cinémomètre et condamnation pour excès de vitesse

Comme elle l’avait laissé entendre dans de précédentes espèces (Crim. 10 nov. 2010, n° 10-83.722, Dalloz jurisprudence ; 25 mai 2011, n° 10-85.418, Dalloz jurisprudence), la chambre criminelle a affirmé qu’un cinémomètre vérifié par la direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement (DRIRE) peut servir de base à une condamnation pour excès de vitesse.

par Olivier Martineau

Invalidation du permis de conduire et motivation de la peine ferme en récidive

L’exception d’illégalité de la décision d’invalidation du permis de conduire tirée de ce que l’information prévue par les articles L. 223-3 et R. 223-3 du code de la route n’aurait pas été accomplie doit être écartée dès lors que le défaut de cette information est demeuré à l’état d’allégation, le prévenu ayant déjà été condamné définitivement pour conduite sans permis sans interjeter appel. De surcroît le juge n’est pas tenu, en matière correctionnelle, de motiver spécialement le choix d’une peine d’emprisonnement ferme lorsque la personne est en état de récidive légale.

par Maud Léna

Excès de vitesse : responsabilité pécuniaire sans présomption de culpabilité

Le code de la route « n’a institué à l’égard des propriétaires de véhicules, relativement à la contravention d’excès de vitesse, aucune présomption légale de culpabilité mais seulement une responsabilité pécuniaire à moins qu’ils n’établissent qu’ils ne sont pas les auteurs véritables de l’infraction ». Ce principe, issu de l’article L. 121-3 dudit code, est rappelé par la chambre criminelle dans un arrêt du 18 septembre 2012.

par Olivier Martineau

Au Journal officiel du vendredi 12 octobre 2012

A signaler, notamment, au Journal officiel du 12 octobre 2012.

Le sort procédural de la contestation de l’amende forfaitaire

Entre pouvoirs du ministère public et respect du droit au juge

La procédure de l’amende forfaitaire a pour principal objectif d’accroître l’efficacité de la répression tout en instaurant un recouvrement simplifié et rapide des amendes à l’occasion de la commission de certaines infractions, notamment en matière de circulation routière. L’originalité de cette procédure est d’aménager un système de règlement des amendes pénales sans qu’un juge n’intervienne a priori. En s’acquittant du montant de l’amende forfaitaire, le contrevenant échappe aux poursuites mais le juge n’est toutefois pas systématiquement écarté.

Aux Journaux officiels du mercredi 1 août 2012 au lundi 3 septembre 2012

A signaler, notamment, aux Journaux officiels du 1er août au 3 septembre 2012.