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Le quotidien du droit en ligne

Pénal | Instruction

JIRS : création d’un pôle génocide et crime contre l’humanité

La garde des Sceaux a annoncé, le 26 octobre 2009, à l’occasion du cinquième anniversaire des juridictions interrégionales spécialisées (JIRS), la création d’un pôle génocide et crime contre l’humanité au sein du tribunal de grande instance de Paris.

par S. Lavric

L’analyse des propositions du rapport Léger

L’AJ pénal du mois d’octobre 2009 propose un dossier complet sur le rapport Léger rédigé par des spécialistes professionnels et universitaires (juge d’instruction, parquetier, président de chambre, avocat et professeur). Sont abordés, la généalogie de ce rapport, puis les propositions de supprimer le juge d’instruction et de réformer l’audience et ce qui en découle. Enfin, la transformation du parquet et les conséquences sur les droits de la défense sont également exposés.

par E. Allain

Le rapport Léger : analyse des propositions

Le 1er septembre 2009 le comité Léger, du nom de son président, remettait au président de la République un rapport destiné à servir de fondement à une réforme radicale de la procédure pénale avec pour point d’orgue la suppression du juge d’instruction. Pour examiner l’ensemble de ces propositions, il nous a semblé utile de revenir sur la généalogie du rapport Léger. Seront ensuite examinées les propositions de supprimer le juge d’instruction, et de réformer l’audience, et ce qui en découle. La transformation du parquet, et les conséquences sur les droits de la défense

Longueur excessive de la détention provisoire : condamnation de la France

Un délai de presque six ans de détention provisoire, notamment lorsqu’il s’est écoulé plus d’un an et huit mois entre le renvoi devant la juridiction de jugement et le jugement lui-même, constitue une violation de l’article 5, § 3, de la Convention européenne des droits de l’homme.

par M. Léna

Législation anti-terroriste : spécificités et justifications

Interpellée sur les « restrictions inquiétantes quant au respect des droits fondamentaux » dans le traitement des dossiers des personnes suspectées de terrorisme, la ministre de la justice revient, dans une réponse ministérielle, sur les spécificités et les justifications de la législation anti-terroriste. Elle rappelle d’abord que les éléments constitutifs de l’infraction d’association de malfaiteurs en vue de la préparation d’actes de terrorisme sont définis par le code pénal (art. 421-2-1 c. pén.), qui précise que la préparation des actes terroristes, listés par les articles

par S. Lavric

Détention provisoire et état de santé

Les juges du fond doivent vérifier que l’état de santé du mis en examen est compatible avec la détention provisoire.

par K. Gachi

Frais de justice : opérations de géolocalisation

Saisie du pourvoi formé par un opérateur de géolocalisation requis, en exécution de commissions rogatoires, de mettre en place un « suivi dynamique » de trois téléphones mobiles, la chambre criminelle rappelle, dans un arrêt du 1er septembre 2009, qu’il appartient au juge de déterminer la juste rémunération due à la partie prenante en l’absence de tarif fixant les frais de justice criminelle, correctionnelle et de police.

par S. Lavric

Mis en examen : demande du statut de témoin assisté

Le mis en examen ne dispose plus, après l’envoi de l’avis de fin d’information, que des droits limitativement énumérés par l’article 175 du code de procédure pénale.

par M. Léna