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Le quotidien du droit en ligne

Pénal | Instruction

L’évolution des droits de la défense

L’AJ pénal du mois de novembre propose un dossier relatif aux investigations privées en marge de l’enquête pénale. À l’heure où la disparition du juge d’instruction ne semble plus qu’une question de mois et où la procédure pénale française promet de devenir plus accusatoire, ce dossier évoque le recours aux investigations privées et l’évolution possible de ce mode d’enquête en étudiant l’usage possible de ces modes d’investigations, les avantages que l’on peut en attendre ainsi que les précautions à prendre pour y recourir. Les difficultés pratiques et les méthodes à employer sont ex

par E. Allain

Abus de faiblesse : action civile des héritiers de la victime directe

L’action en réparation du préjudice successoral est recevable même si la mise en mouvement de l’action publique est postérieure à la plainte de l’héritier.

par K. Gachi

Le Comité de réflexion sur la justice pénale ou les droits perdus du justiciable ? (à propos de la phase préparatoire du procès pénal)

Le comité préconise d’abroger l’instruction, son juge et sa chambre. Le parquet deviendrait la seule autorité d’enquête et de poursuite. Conscient des dangers pour les libertés que représenterait une toute puissance du ministère public, dont les pouvoirs sont déjà très étendus dans notre procédure, le comité a prévu des contrepoids. Il n’est cependant pas certains qu’ils soient suffisants .

Relations entre juges et procureurs : avis du Conseil de l’Europe

Dans un avis commun du 20 novembre 2009, les juges et procureurs européens du Conseil de l’Europe réaffirment, par l’intermédiaire de leur conseil consultatif respectif (Conseil consultatif des juges européens - CCJE - et Conseil consultatif des procureurs européens - CCPE), leur attachement au « développement, sur l’ensemble du continent européen, d’une justice indépendante, efficace et de qualité ».

par S. Lavric

Délais de convocation des parties et prestation de serment de l’interprète

La Cour de cassation refuse de sanctionner une convocation tardive de l’avocat du mis en examen devant la chambre de l’instruction et se prononce sur le contenu de la prestation de serment de l’interprète.

par C. Girault

Une réforme pénale impérieuse : la traduction des actes de procédure pénale aux parties civiles, mis en examen ou prévenus étrangers

La traduction des actes de procédure pénale aux parties civiles, mis en examen ou prévenus étrangers, si elle existe aujourd’hui, n’est que partielle. En particulier, elle ne concerne pas l’ordonnance de non-lieu, de renvoi devant le tribunal de police ou correctionnel, ou de mise en accusation devant la cour d’assises, actes pourtant essentiels. Après avoir dressé l’état des lieux du droit aujourd’hui, aussi bien européen que français, Bruno Lavielle nous livre des pistes de réforme .

À propos d’une disposition oubliée : l’article 706-106 du code de procédure pénale

La procédure pénale est en constante évolution. Les réformes et les normes s’additionnent, à tel point que certaines sont devenues complexes, parfois mal comprises, voire méconnues. Il en est ainsi de l’article 706-106 du code de procédure pénale, qui est souvent oublié alors qu’il concerne un droit aussi fondamental que celui d’être assisté d’un avocat .

Conditions de l’appel des ordonnances de refus d’expertise

Appliquant les nouvelles dispositions de la loi du 5 mars 2007 relatives à l’appel des parties contre les ordonnances du juge d’instruction, la Cour de cassation souligne la distinction, et la différence de régime qui en résulte, entre les ordonnances de refus d’expertise, d’une part, et les ordonnances de refus de contre-expertise ou de complément d’expertise, d’autre part.

par C. Girault

Le sponsor n’est pas la victime directe d’une infraction liée au dopage

Est indirect, pour la société intervenant comme sponsor, le préjudice résultant de l’atteinte portée à son image de marque née de la commission d’infractions liées à la pratique du dopage par un coureur de l’équipe cycliste sponsorisée.

par M. Léna

Nouvelle condamnation française pour longueur excessive de la détention provisoire

Gratuit: 
Payant

Une période de latence de vingt-quatre mois (sur un total d’un peu plus de quatre ans de détention provisoire infligés au prévenu) imputable aux autorités françaises caractérise une absence de diligences particulières dans la conduite de la procédure et constitue une violation de l’article 5, § 3, de la Convention européenne des droits de l’homme.

par M. Léna
En carrousel matière: 
Non
Matières OASIS: 
Néant