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Le quotidien du droit en ligne

Pénal | Jugement

Correctionnalisation judiciaire : valse-hésitation sur le contenu de la déclaration d’appel

Doit être déclaré irrecevable l’appel formé contre l’ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel dès lors que la partie civile appelante n’a invoqué les dispositions de l’article 186-3 du code de procédure pénale dans aucun acte de la procédure.

par M. Léna

La Cour de cassation gardienne des droits de la défense

Le prévenu ou son avocat doivent toujours avoir la parole en dernier au cours des audiences correctionnelles. Cette règle s’applique à tout incident dès lors qu’il n’est pas joint au fond.

par E. Allain

Peine complémentaire d’interdiction professionnelle: pas de renvoi de la QPC

Par une décision du 26 janvier 2011, la chambre criminelle refuse de renvoyer au Conseil constitutionnel une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) portant sur la peine complémentaire d’interdiction d’exercer une activité professionnelle (art. 131-27, al. 1er, c. pén.).

par S. Lavric

Motivation des arrêts d’assises: transmission de la QPC

Par deux arrêts du 19 janvier 2011, la chambre criminelle décide finalement de renvoyer au Conseil constitutionnel la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) portant sur la motivation des arrêts d’assises.

par S. Lavric

Confirmation de l’obligation de délivrer une nouvelle citation en cas de renvoi

Le prévenu, cité à personne, qui n’a pas comparu, ne peut être jugé contradictoirement, en cas d’absence à une audience ultérieure à laquelle l’affaire a été renvoyée, que s’il a été régulièrement cité à personne pour cette nouvelle audience, ou s’il est établi qu’il a eu connaissance de la citation. Sinon, le jugement est rendu par défaut, et en cas d’annulation, la cour d’appel doit évoquer.

par M. Léna

Décisions des cours d’assises et motivation

Interpellé sur les problèmes posés par l’application du principe de l’intime conviction dans les affaires criminelles, le garde des Sceaux indique, dans une réponse ministérielle, qu’il « ne paraît pas justifié de remettre en cause le principe de l’intime conviction qui gouverne traditionnellement notre procédure pénale » (Sur le renvoi de QPC relatives à la motivation des décisions des cours d’assises, V. Dalloz actualité, 8 févr. 2011, obs. S. Lavric isset(node/139529) ? node/139529 : NULL, 'fragment' => isset() ? : NULL, 'absolute' => )) .'"'>139529). Selon le ministre, ce principe « n’est (…) nullement contradictoire avec l’

par C. Fleuriot

La procédure d’évocation est-elle conforme aux droits de l’homme ?

Dans un arrêt du 7 décembre 2010, la Cour de cassation indique que la procédure d’évocation prévue par l’article 520 du code de procédure pénale n’est pas contraire à la Convention européenne des droits de l’homme.

par C. Girault

De la composition pénale à la comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC): un arrêt, deux principes

La composition pénale, qui n’est pas une condamnation pénale, ne peut constituer le premier terme d’une récidive ; la présence au dossier du procès-verbal d’une CRPC qui a échoué n’entraîne pas la nullité de la procédure dès lors qu’il n’a pas été porté atteinte aux intérêts du prévenu, les juges du fond ne s’étant pas fondés sur cette pièce pour asseoir leur décision.

par M. Léna

Assistance d’un avocat devant les juridictions correctionnelles

L’exercice de la faculté reconnue au prévenu de se faire assister d’un avocat devant la juridiction correctionnelle implique, pour être effective, que ce dernier ait été préalablement informé de cette faculté, qui peut être valablement exercée à l’audience, quand bien même l’intéressé aurait eu le temps de préparer sa défense.

par M. Léna

Modulation de l’amende douanière en présence de circonstances atténuantes: pas de renvoi de la QPC

Par un arrêt du 1er décembre 2010, la chambre criminelle refuse de renvoyer au Conseil constitutionnel une question prioritaire de constitutionnalité qui soulevait le défaut de conformité des dispositions de l’article 369, 1°, d, du code des douanes au principe de l’individualisation de toute sanction ayant le caractère d’une punition, découlant de l’article 8 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Les demandeurs, condamnés pour contrebande de marchandises fortement taxées et complicité de ce délit, faisaient valoir que les dispositions en cause empêche

par S. Lavric