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Le quotidien du droit en ligne

Pénal | Jugement

Liberté et loyauté de la preuve en matière correctionnelle

Aucune disposition légale ne permet aux juges répressifs d’écarter un moyen de preuve remis par un particulier au seul motif qu’il aurait été obtenu de façon illicite ou déloyale et il leur appartient seulement d’en apprécier la valeur probante après l’avoir soumis à la discussion contradictoire.

par C. Gayet

Réforme de la procédure pénale : interview de Michèle Alliot-Marie

Depuis l’annonce de la suppression du juge d’instruction et de la réforme de la garde à vue, la procédure pénale est au cœur du débat judiciaire. L’avant-projet de refonte du code de procédure pénale, rendu public le 1er mars 2010, dépasse évidemment le cadre de ces deux sujets. Les questions sur cette réécriture complète sont innombrables. La Rédaction Dalloz s’en est entretenue avec Michèle Alliot-Marie, ministre de la justice et garde des Sceaux.

par Rédaction Dalloz

Examen de la proposition d’octroi à la victime d’un droit de récusation des jurés d’assises

Le rapport du Comité de réflexion sur la justice pénale prévoit de doter la victime d’un droit de récusation des jurés d’assises. Quel sens donner à cette proposition ? Procède-t-elle d’un souci de renforcement des prérogatives du demandeur à l’action civile ? À la réflexion, elle s’explique davantage par l’idée de participation de la victime au procès pénal stricto sensu .

Irresponsabilité pénale pour cause de trouble mental : premières questions procédurales

La décision d’hospitalisation d’office prise par un tribunal correctionnel à la suite d’une déclaration d’irresponsabilité pénale pour trouble mental est susceptible d’appel, aucune disposition de la loi du 25 février 2008 ne l’excluant expressément.

par M. Léna

Motivation des arrêts d’assises et droit européen des droits de l’homme

Satisfait aux exigences conventionnelles du procès équitable l’arrêt d’assises rendu et motivé conformément aux exigences procédurales françaises applicables en la matière

par C. Gayet

L’intimé ne doit pas toujours avoir la parole en dernier

Lors de l’audience d’appel sur les seuls intérêts civils, l’action publique est éteinte par la chose jugée ; de sorte que le prévenu - devenu intimé - qui n’a pas été entendu en dernier, ne peut obtenir la nullité de l’arrêt dès lors qu’il ne justifie d’aucun grief.

par M. Léna

Motivation des arrêts d’assises, peines perpétuelles et droit européen des droits de l’homme : la Cour de cassation persiste et signe !

Satisfait aux exigences légales et conventionnelles la condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité prononcée par un arrêt d’assises qui, pour toute motivation, ne fait que reprendre les réponses qu’en leur intime conviction, magistrats et jurés, statuant dans la continuité des débats, ont donné aux questions sur la culpabilité.

par C. Gayet

En finir avec la primauté du criminel sur le civil !

La primauté du criminel sur le civil se manifeste par deux règles complémentaires : le sursis à statuer et l’autorité de la chose jugée au criminel sur le civil. Principalement justifiées par le souci d’éviter des décisions contradictoires, ces règles obligent le juge civil à attendre la décision du juge pénal et, ensuite, à s’y accommoder. Souvent critiquée, cette supériorité est aujourd’hui en déclin. La loi du 5 mars 2007 tendant à renforcer l’équilibre de la procédure pénale est ainsi venue limiter le domaine d’application du sursis obligatoire. Néanmoins, le principe p

Répression et motivation - Réflexions sur la motivation des arrêts et jugements des juridictions répressives

Si la motivation « générale » paraît naturellement, sinon nécessairement, attachée à l’exercice d’un pouvoir de sanction, l’exigence de motivation « spéciale » ne le serait qu’aux décisions dérogatoires, manifestant tantôt une plus grande sévérité (prononcé d’une peine d’emprisonnement ferme par exemple), ou au contraire une certaine indulgence à l’égard du mis en cause (prononcé d’une peine inférieure à la peine plancher encourue)…

Publicité devant les juridictions pour mineurs : adoption en première lecture par les députés

L’Assemblée nationale a adopté, le 16 février 2010, en première lecture, la proposition de loi relative au régime de publicité applicable devant les juridictions pour mineurs.

par S. Lavric