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Le quotidien du droit en ligne

Civil | Couple - Mariage - Divorce

Prestation compensatoire : exclusion des avantages perçus au titre du devoir de secours

L’avantage constitué par le loyer perçu au titre du devoir de secours, pendant la durée de l’instance, ne doit pas être pris en considération pour apprécier l’existence d’une disparité dans les conditions de vie respectives des époux, créée par la rupture du mariage.

par J. Marrocchella

Récompense : sort des deniers placés sur un compte propre à l’un des époux

Si, dans le cadre d’un divorce, la communauté doit récompense à l’époux lorsqu’elle a encaissé des fonds qui lui sont propres, la preuve d’un tel encaissement n’est pas établie par le seul fait que les deniers aient été placés sur un compte propre ayant en partie servi au paiement des charges communes.

par N. Le Rudulier

Prestation compensatoire : exclusion des revenus locatifs provenant de biens de communauté

Ne peuvent être pris en considération dans le calcul de la prestation compensatoire, les revenus locatifs procurés par les biens dépendant de la communauté.

par J. Marrocchella

Prestation compensatoire : refus de prendre en compte les allocations familiales

Pour apprécier les ressources du conjoint qui a la garde des enfants et constater l’éventuelle disparité créée par la rupture du mariage dans les conditions de vie respectives des époux, le juge n’a pas à tenir compte de l’aide versée à la famille sous forme d’allocations familiales.

par J. Marrocchella

Animal et famille

L’AJ famille propose dans son numéro de février 2012 un dossier sur le thème animal et famille, composé des articles suivants :

La personnification de l’animal : un débat inutile ?, par F. Chénedé  ;

L’animal de compagnie lors de la séparation du couple, par P. Hilt  ;

L’animal et les majeurs protégés, par L. Pécaut-Rivolier et T. Verheyde  ;

Séparation des parents et résidence des enfants : pas de changement en vue

Le garde des Sceaux a été interpellé sur les revendications d’associations visant à inscrire dans la loi la résidence alternée pour l’enfant en cas de séparation des parents. Il annonce, dans une réponse ministérielle, qu’il n’envisage pas « de modifier les règles relatives à la fixation de la résidence des enfants dont les parents sont séparés » (sur la question de la résidence alternée, V. AJ fam. 2011. 576, obs. F. Moureau ibid. 2010. 21, obs. M. Chopin et C. Cadars Bea

par C. Fleuriot

La compétence juridictionnelle

En rompant avec les traditions au nom de l’égalité des enfants, dans le respect des exigences européennes, l’ordonnance n° 2005-759 du 4 juill. 2005, ratifiée par la loi n° 2009-61 du 16 janv. 2009, a fait apparaître des difficultés nouvelles, des imperfections ou maladresses, voire quelques contrariétés avec la Convention européenne des droits de l’homme. Sans prétendre à l’exhaustivité, le présent dossier propose de traiter le sujet sous différents angles (modes d’établissement de la filiation, action en contestation, compétence, rôle du ministère public, prescription, etc.) en tenant compte des dernières nouveautés jurisprudentielles et législatives. Parce qu’elles sont indiscutablement liées à la filiation nous aborderons également les questions de la nationalité et du nom de famille. Pour cette dernière, il s’agira surtout de vous présenter la circulaire très attendue du 25 oct. 2011 relative à la suppression du double tiret. Enfin, parce que son régime ne procède pas seulement des règles de la responsabilité civile mais se rapproche de celui des actions relatives à la filiation, nous ferons le point sur l’action à fins de subsides et son devenir.

Auteur externe: 
par Frédérique Granet-Lambrechts

En rompant avec les traditions au nom de l’égalité des enfants, dans le respect des exigences européennes, l’ordonnance n° 2005-759 du 4 juill. 2005, ratifiée par la loi n° 2009-61 du 16 janv. 2009, a fait apparaître des difficultés nouvelles, des imperfections ou maladresses, voire quelques contrariétés avec la Convention européenne des droits de l’homme. Sans prétendre à l’exhaustivité, le présent dossier propose de traiter le sujet sous différents angles (modes d’établissement de la filiation, action en contestation, compétence, rôle du ministère public, prescription, etc.) en tenant compte des dernières nouveautés jurisprudentielles et législatives. Parce qu’elles sont indiscutablement liées à la filiation nous aborderons également les questions de la nationalité et du nom de famille. Pour cette dernière, il s’agira surtout de vous présenter la circulaire très attendue du 25 oct. 2011 relative à la suppression du double tiret. Enfin, parce que son régime ne procède pas seulement des règles de la responsabilité civile mais se rapproche de celui des actions relatives à la filiation, nous ferons le point sur l’action à fins de subsides et son devenir.

Faute dans la gestion des biens communs : nature de la créance de réparation

Les dommages-intérêts alloués en réparation du préjudice résultant de la faute d’un des époux dans la gestion des biens communs constituent une créance commune et non une créance personnelle.

par J. Marrocchella