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Le quotidien du droit en ligne

Affaires | Consommation

Demande de report de l’adjudication par le débiteur surendetté et voie de recours

N’est pas susceptible de pourvoi l’arrêt, statuant dans les limites de l’appel, qui se borne à confirmer le jugement qui a déclaré irrecevable comme hors délai la demande de la commission de surendettement tendant à la remise de l’adjudication et débouté les débiteurs de leur demande de report de la date d’adjudication, faute de justification d’un cas de force majeure.

par Valérie Avena-Robardet
En carrousel matière: 
Non

Pas de QPC sur la garantie de conformité

À l’occasion d’un litige relatif à la vente d’un véhicule, un consommateur a posé une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) ainsi rédigée : « Les dispositions de l’article L. 211-3 du code de la consommation, en ce qu’elles réservent aux professionnels l’application des dispositions du chapitre premier du titre premier du livre deuxième du code de la consommation [concernant la garantie de conformité], sont-elles conformes à la Constitution ? ». La Cour de cassation refuse de transmettre la QPC au Conseil constitutionnel, faute de caractère sérieux : ce, « en ce que l’article L.

par Xavier Delpech
En carrousel matière: 
Non

Groupement foncier agricole : exclusion de la législation sur l’usure

Un groupement foncier agricole exerce une activité professionnelle non commerciale au sens de l’article L. 313-3 du code de la consommation, en sorte que les dispositions relatives au taux d’usure ne lui sont pas applicables.

par Xavier Delpech
En carrousel matière: 
Non

Le syndicat des copropriétaires est un non-professionnel

Le syndicat des copropriétaires représenté par un syndic professionnel est un non-professionnel.

par Yves Rouquet
En carrousel matière: 
Oui

Point de départ du délai de forclusion en cas de dépassement d’un découvert tacite

Pour les découverts en compte courant faisant l’objet d’une convention expresse avec montant limité, le point de départ du délai de forclusion de l’ancien article L. 311-37 du code de la consommation est fixé au jour du dépassement du découvert ; dépassement qui manifeste la défaillance de l’emprunteur (not. Civ. 1re, 23 mai 2000, n° 98-11.715, Bull. civ. I, n° 157 ; D. 2001. 1164 , note P. Flores et G. Biardeaud ; ibid. 2000. 306, obs. C.

par Valérie Avena-Robardet
En carrousel matière: 
Non

Le banquier ne peut unilatéralement reporter le point de départ du délai de forclusion

La Cour de cassation veille à ce que le prêteur ne puisse à sa guise reporter le point de départ du délai de forclusion de l’article L. 311-37 du code de la consommation » (devenu l’art. L. 311-52). Si un rééchelonnement ou un réaménagement permet de différer le point de départ du délai de forclusion au premier incient non régularisé intervenu après le premier aménagement ou rééchelonement, encore faut-il que l’emprunteur y ait adhéré (Civ. 1re, 11 févr. 2010, n° 08-20.800, D. 2010. 994 , note J.

par Valérie Avena-Robardet
En carrousel matière: 
Non

Un avis de la Commission des clauses abusives sur les restructurations de crédit

La Commission des clauses abusives, saisie à l’occasion d’un litige par le tribunal d’instance de Dieppe en application de l’article R. 534-4 du code de la consommation, a émis un avis relatif aux contrats de restructuration de crédit. Lui était soumise la clause insérée dans un contrat de crédit stipulant que « L’(es) emprunteur(s) s’engage(nt) à ne pas souscrire de nouveaux crédits et à ne pas accepter de nouvelles charges financières susceptibles d’aggraver leur endettement, sauf accord exprès de la société Créancière ».

par Xavier Delpech
En carrousel matière: 
Non

L’action de groupe et la réparation des dommages de consommation : bilan d’étape et préconisations

Pendant que les parlementaires débattent du projet de loi n° 661, portant application des mesures relatives à la justice du XXIe siècle, qui vise à donner un cadre légal commun aux actions de groupe, ainsi qu’à instaurer une action de cette nature en matière de discrimination, il paraît opportun de dresser un bilan de celle prévue aux articles L. 423-1 et suivants du code de la consommation, et de s’interroger sur les moyens qui permettraient d’en accroître l’efficacité. De lege lata, une interprétation large des termes de la loi nous semble s’imposer.

Surendettement : pas de recevabilité partielle en cas de mauvaise foi

L’appréciation de l’absence de la bonne foi du débiteur ne peut conduire à une recevabilité partielle de sa demande.

par Valérie Avena-Robardet
En carrousel matière: 
Non