L’assignation à résidence des personnes faisant l’objet d’une mesure d’éloignement est peu utilisée (668 décisions en 2012), indique le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, dans une réponse ministérielle. Ceci s’explique, notamment, par un défaut de garanties de représentation effective de la part de ces personnes. Cette situation pourrait évoluer.
Manuel Valls annonce, en effet, qu’un projet de loi visera notamment « à sécuriser juridiquement les conditions d’assignation à résidence ». L’objectif sera d’« en faire une alternative plus utilisée à la rétention administrative ».
par Caroline Fleuriot
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