Accueil
Le quotidien du droit en ligne

Social | Ruptures du contrat de travail

Rémunération variable : nécessité de fixer des objectifs et usage du français

Lorsque le contrat de travail prévoit que la rémunération variable dépend d’objectifs fixés annuellement par l’employeur, le défaut de fixation de ces objectifs constitue un manquement justifiant la prise d’acte de la rupture par le salarié (1re espèce). Tout document comportant des obligations pour le salarié ou des dispositions dont la connaissance est nécessaire pour l’exécution de son travail doit être rédigé en français pour lui être opposable (2e espèce).

par J. Siro

Harcèlement et obligation de sécurité de résultat en matière de protection de santé

La Cour de cassation dans deux décisions du 29 juin 2011 rappelle les obligations de l’employeur en matière de harcèlement moral.

par J. Siro

Modalités de rupture anticipée du contrat à durée déterminée en matière sportive

L’existence d’une clause résolutoire conventionnelle ne prive pas le salarié de la faculté de rompre le contrat de travail dans les conditions de droit commun, à savoir lorsque l’employeur, manquant à son obligation de verser le salaire dû, commet une faute grave.

par B. Ines

Contrepartie financière à la clause de non-concurrence : versement partiel et date d’effet

Est licite une clause de non-concurrence dont la contrepartie financière est partiellement versée pendant l’exécution du contrat de travail mais seul le montant qui doit être payé après la rupture sera pris en considération pour juger du caractère dérisoire d’une telle somme (1re esp.). En cas de licenciement du salarié avec dispense d’exécution de son préavis, la clause de non-concurrence prend effet lors du départ effectif du salarié de l’entreprise (2e esp.).

par J. Siro

Les règles de démission dans la fonction publique : droit spécifique ou droit commun ?

Les règles encadrant la démission, en droit de la fonction publique et en droit privé, convergent par certains aspects, notamment en ce que l’acte doit résulter d’une volonté claire et dépourvue de tout vice de consentement. Mais ce n’est pas pour autant qu’on assiste à une privatisation du droit public de la démission, dans la mesure où celle-ci présente dans la fonction publique de nombreuses spécificités, à travers ses conditions ou encore ses effets ; si bien que demeure une forte part d’exorbitance. Dès lors, la conciliation entre les intérêts du démissionnaire et ceux du servic

Licenciement : procédure conventionnelle, indemnisation et remboursement des allocations chômage

Par cet arrêt du 21 juin 2011, la chambre sociale rappelle à l’ordre les juges du fond s’agissant, d’une part, de l’application de l’article L. 1235-5 du code du travail et, d’autre part, de l’application des garanties conventionnelles applicables en matière de licenciement.

par L. Perrin

Prise d’acte injustifiée : le salarié doit à l’employeur le montant de l’indemnité compensatrice de préavis

La prise d’acte de la rupture du contrat qui n’est pas justifiée produit les effets d’une démission. Il en résulte que le salarié doit à l’employeur le montant de l’indemnité compensatrice de préavis résultant de l’application de l’article L. 1237-1 du code du travail.

par J. Siro

Lettre de convocation à un entretien préalable : mentions relatives à l’assistance du salarié

Lorsque l’employeur relève d’une unité économique et sociale (UES) dotée d’institutions représentatives du personnel, le salarié peut se faire assister par une personne de son choix appartenant au personnel d’une entité de l’UES. La lettre de convocation à l’entretien préalable doit mentionner une telle faculté.

par J. Siro

Altercation employeur-employé : peu importe l’origine du différend

L’employeur, tenu d’une obligation de sécurité de résultat en matière de protection de la santé et de la sécurité des travailleurs, manque gravement à cette obligation lorsqu’il porte une atteinte physique ou morale à son salarié.

par A. Astaix

Assistant maternel : sur qui repose la charge de la preuve du temps de travail ?

La chambre sociale a confirmé, le 8 juin 2011, sa jurisprudence antérieure relative à la charge de la preuve du temps de travail appliquée aux salariés du particulier employeur, en l’espèce une assistante maternelle.

par A. Astaix