À l’origine centrée sur la criminalité organisée, la lutte contre le blanchiment de capitaux initiée par le Groupe d’action financière (GAFI) en 1990 a vu, au fil des années, des directives européennes et de leur transposition dans les droits nationaux des États membres, son champ d’application ratione materiae étendu au financement du terrorisme et au blanchiment de fraude fiscale, et son champ d’application ratione personae étendu à des assujettis toujours plus nombreux, devenus au fur et à mesure de l’intensification de leurs obligations de véritables auxiliaires de justice.
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À l’origine centrée sur la criminalité organisée, la lutte contre le blanchiment de capitaux initiée par le Groupe d’action financière (GAFI) en 1990 a vu, au fil des années, des directives européennes et de leur transposition dans les droits nationaux des États membres, son champ d’application ratione materiae étendu au financement du terrorisme et au blanchiment de fraude fiscale, et son champ d’application ratione personae étendu à des assujettis toujours plus nombreux, devenus au fur et à mesure de l’intensification de leurs obligations de véritables auxiliaires de justice.