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Le quotidien du droit en ligne

Administratif | Contentieux administratif

L’illégalité de l’opération rend illicite l’objet de la concession d’aménagement

Le juge du contrat peut à bon droit annuler une concession d’aménagement en raison du caractère illicite de son objet, déduit de l’illégalité de l’opération d’aménagement.

par Rémi Grand
En carrousel matière: 
Non

Recours contentieux soumis à l’exercice d’un recours préalable : qualité pour agir

Si la recevabilité d’un recours contentieux est subordonnée à l’exercice d’un recours préalable, seule la personne l’ayant exercé pourra ensuite contester devant le juge la décision confirmative de l’autorité préalablement saisie.

par Rémi Grand
En carrousel matière: 
Non

Interruption des délais de recours en cas de demande d’aide juridictionnelle

Dans un avis contentieux, le Conseil d’État précise notamment que les dispositions de l’article 38 du décret n° 91-1266 du 19 décembre 1991 sont applicables devant les tribunaux administratifs.

Saisie d’une demande d’avis par la cour administrative d’appel de Paris, la section du contentieux du Conseil d’État a apporté, le 28 juin 2013, plusieurs précisions concernant l’interruption des délais de recours contentieux devant les tribunaux administratifs en cas de demande d’aide juridictionnelle.

par Diane Poupeau
En carrousel matière: 
Non

Référé-suspension

Auteur externe: 
par Caroline Fleuriot

Pour mémoire, une requête en annulation, devant le juge administratif, d’une décision administrative n’a pas d’effet suspensif. Toutefois, le référé-suspension prévu à l’article L. 521-1 du code de justice administrative peut permettre d’obtenir la suspension de la décision administrative. Deux conditions doivent être remplies :

- un doute sérieux sur la légalité de la décision : il faut invoquer un défaut d’information, le non établissement de la réalité de l’infraction, des erreurs matérielles, etc. 

Reconstitution des points

Auteur externe: 
par Caroline Fleuriot

L’article L. 223-6 du code de la route liste les différents cas de reconstitution des points.

Ainsi, selon cet article : « Si le titulaire du permis de conduire n’a pas commis, dans le délai de deux ans à compter de la date du paiement de la dernière amende forfaitaire, de l’émission du titre exécutoire de la dernière amende forfaitaire majorée, de l’exécution de la dernière composition pénale ou de la dernière condamnation définitive, une nouvelle infraction ayant donné lieu au retrait de points, son permis est affecté du nombre maximal de points.

Failles du dispositif

Auteur externe: 
par fleuriot

Les deux moyens essentiels d’annulation qui sont invoqués sont le défaut d’information et l’absence d’établissement de la réalité de l’infraction.

A- Défaut d’information préalable au retrait de points (IPRP) 

1) Droit à l’information

Selon Jean-Yves Madec, cette information préalable reste le talon d’Achille du dispositif. Cette information est multiforme (V. C. route, art. L. 223-3 et R. 223-3) :

Présentation du contentieux des retraits de points

Auteur externe: 
par Caroline Fleuriot

Le permis à points a été mis en place par la loi n° 89-469 du 10 juillet 1989 relative à diverses dispositions en matière de sécurité routière et de contraventions. La juridiction administrative doit faire face à un contentieux de masse. En général, les recours sont dirigés contre les décisions d’invalidation des permis. Pendant très longtemps, le pourcentage d’annulation de décisions administratives en la matière a été beaucoup plus élevé que le pourcentage traditionnel (10 % en général).

Actualité du permis à points

Le contentieux des retraits de points est un contentieux de masse. Si de nombreuses failles du mécanisme du permis à points se sont refermées, quelques unes perdurent.

Ce dossier s’appuie sur une matinale Dalloz, animée par Jean-Yves Madec, ancien président du tribunal administratif de Pau.

Sommaire :
Présentation du contentieux
Failles du dispositif
Reconstitution des points
Référé-suspension

Auteur externe: 
par Caroline Fleuriot
En carrousel matière: 
Oui

DALO : précisions sur l’office du juge et la recevabilité des recours dans le temps

Le Conseil d’Etat juge que si le demandeur reconnu prioritaire au titre du DALO en raison d’un délai d’attente d’un logement anormalement long ne pouvait saisir le juge d’un recours avant le 1er janvier 2012, cette irrecevabilité peut être couverte en cours d’instance. Par ailleurs, le juge est lié par les décisions de la commission de médiation .

Notion de « sens des conclusions » du rapporteur public : précisions

Dans un arrêt du 21 juin 2013, la section du contentieux du Conseil d’État a indiqué que le principe du caractère contradictoire de la procédure applicable à l’instruction devant les juridictions administratives n’impose pas au rapporteur public de communiquer aux parties ses conclusions préalablement à la tenue de l’audience (V. AJDA 2013. 1276 , chron. Xavier Domino et Aurélie Bretonneau ).

par Diane Poupeau
En carrousel matière: 
Non