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Le quotidien du droit en ligne

Civil | Sûretés

Différence entre durée de l’hypothèque et durée de l’inscription

La cour d’appel aurait dû rechercher si la date fixée dans l’acte authentique constitutif d’hypothèque n’était pas seulement celle de l’expiration de la durée de validité de l’inscription d’hypothèque, et non le terme de l’engagement des constituants.

par T. de Ravel d'Esclapon

Que faut-il entendre par « caution » et « créancier professionnel » ?

Toute personne physique, qu’elle soit ou non avertie, doit, dès lors qu’elle s’engage par acte sous seing privé en qualité de caution envers un créancier professionnel – qui s’entend de celui dont la créance est née dans l’exercice de sa profession ou se trouve en rapport direct avec l’une de ses activités professionnelles – , faire précéder sa signature, à peine de nullité de son engagement, qu’il soit commercial ou civil, des mentions manuscrites exigées par les articles L. 341-2 et L. 341-3 du code de la consommation.

par V. Avena-Robardet

Opposition lors de la vente de plusieurs lots appartenant au même copropriétaire

Les oppositions portant sur plusieurs lots appartenant à un même copropriétaire doivent comporter, non seulement la répartition des charges et des travaux selon le privilège ou le super privilège que le syndicat invoque mais aussi le détail des sommes réclamées selon leur nature, et le lot auquel elles sont afférentes.

par Y. Rouquet

Concentration des moyens en défense de la caution

Il appartient à la caution, défenderesse à l’action en paiement, de présenter, dès l’instance initiale, l’ensemble des moyens qu’elle estimait de nature à justifier le rejet total ou partiel de la demande.

par V. Avena-Robardet

Étendue du cautionnement et usure

N’étend pas les cautionnements au-delà de la limite dans laquelle ils ont été contractés (76 221,66 €, 609 886,64 € et 152 472,67 €) une cour d’appel qui, après avoir relevé que la créance de la banque à l’égard du débiteur principal avait été définitivement admise pour la somme de 1 625 644,77 €, retient que les montants dus par le débiteur à l’issue de la période de couverture de la caution sont bien supérieurs au montant maximum des engagements de caution cumulés, de sorte que la caution reste tenue de son obligation de règlement au titre de ces trois engagements.

par V. Avena-Robardet

Imputation des paiements : le privilège général mobilier des fournisseurs de tabac n’est pas un gage

Le privilège général mobilier prévu par l’article 1928 du code général des impôts est distinct de la sûreté conventionnelle que constitue le gage et à propos duquel un arrêt d’assemblée plénière a pu affirmer que, lorsqu’un gage garantit partiellement une dette unique, le versement résultant de sa réalisation s’impute sur le montant pour lequel la sûreté a été consentie.

par V. Avena-Robardet

Lettre d’intention : faire en sorte = obligation de résultat

La lettre d’intention en vertu de laquelle le souscripteur s’engage à faire en sorte que l’emprunteur respecte ses propres engagements envers la banque – en s’engageant notamment à lui donner les sommes pour qu’elles soient affectées au remboursement de l’emprunt et également à veiller à la bonne utilisation des sommes prêtées – est une obligation de faire qui s’analyse en une obligation de résultat.

par X. Delpech

La saisie-attribution n’emporte pas attribution des sûretés

La saisie-attribution emporte attribution au créancier saisissant de la créance de somme d’argent disponible dans le patrimoine du tiers saisi ainsi que de ses accessoires exprimés en argent.

par V. Avena-Robardet

Cautionnement : entre rigueur et rigorisme

La nullité d’un engagement de caution souscrit par une personne physique envers un créancier professionnel est encourue du seul fait que la mention manuscrite portée sur l’engagement de caution n’est pas identique aux mentions prescrites par les articles L. 341-2 et L. 341-3 du code de la consommation, à l’exception de l’hypothèse dans laquelle ce défaut d’identité résulterait d’erreur matérielle.

par V. Avena-Robardet