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Le quotidien du droit en ligne

Social | Ruptures du contrat de travail

L’indemnité spéciale de licenciement des marins

L’alignement du droit des marins salariés sur le droit commun du travail, dans le silence du législateur est confirmé une fois encore par la chambre sociale, dans un arrêt du 19 mai 2010.
Le marin, étant un salarié, il est soumis par son contrat d’engagement au code du travail mais les particularités de la profession le soumettent également au code du travail maritime. Les règles maritimes particulières font obstacle à l’application du droit commun et le silence des règles maritimes conduit à appliquer les règles générales.

par C. Dechristé

Une loi contre les reclassements exotiques

La loi n° 2010-499 du 18 mai 2010 visant à garantir de justes conditions de rémunération aux salariés concernés par une procédure de reclassement est publiée au Journal officiel du lendemain.

par A. Astaix

Assistance de l’employeur lors de l’entretien préalable au licenciement

Le fait pour l’employeur de se faire assister lors de l’entretien préalable au licenciement par un membre de l’entreprise, qui est intervenu pour confirmer les faits reprochés au salarié, ne constitue pas une irrégularité de la procédure de licenciement.

par S. Maillard

Gravité des manquements justifiant une prise d’acte de la rupture

La modification unilatérale de la rémunération, élément du contrat de travail, constitue une modification du contrat de travail et justifie la prise d’acte par le salarié de la rupture du contrat de travail aux torts de l’employeur.

par B. Inès

Type de visite médicale pouvant constituer le premier examen nécessaire au constat de l’inaptitude

Est régulièrement constatée l’inaptitude médicale du salarié prononcée à l’issue de deux examens du médecin du travail, peu important que le premier examen n’ait pas été réalisé dans le cadre d’une visite de reprise à l’issue d’un arrêt de travail lié à l’état de santé du salarié, mais au cours de l’exécution normale du contrat de travail.

par J. Cortot

Licenciement sans cause réelle et sérieuse: pas de droit à réintégration pour le salarié

L’article L. 1235-3 du code du travail, subordonnant la réintégration du salarié licencié sans cause réelle et sérieuse à l’accord de l’employeur n’est pas contraire à l’article 6. 1 du pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels du 16 décembre 1996 et à l’article 1er du protocole additionnel n° 1 de la Cour européenne des droits de l’homme.

par S. Maillard

Prise d’acte : appréciation des manquements de l’employeur

Ne constitue pas un manquement suffisamment grave s’opposant à la poursuite du contrat de travail et justifiant ainsi la prise d’acte de la rupture par le salarié le fait, pour l’employeur, de ne pas répondre dans le délai prévu par le plan de sauvegarde de l’emploi à une demande de validation d’un reclassement externe.

par J. Cortot

Licenciement disciplinaire injustifié: quelle indemnité?

L’indemnité conventionnelle de licenciement prévue en cas de licenciement pour motif non disciplinaire est due au salarié licencié pour faute grave, si le licenciement est ensuite jugé sans cause réelle et sérieuse.

par S. Maillard

Régime légal de la copropriété, règlement de copropriété et pouvoir de licencier du syndic

Est dépourvu de cause réelle et sérieuse le licenciement du gardien d’immeuble prononcé par le syndic sans l’autorisation de l’assemblée générale des copropriétaires pourtant illicitement prévue par le règlement de copropriété.

par J. Cortot

Salarié protégés: contours du contrôle de l’inspecteur du travail

Le juge judiciaire ne peut apprécier la régularité de la procédure antérieure à la saisine de l’inspecteur du travail dont le contrôle porte notamment sur le respect des obligations de reclassement que des dispositions conventionnelles mettent à la charge de l’employeur préalablement au licenciement.

par B. Inès