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Le quotidien du droit en ligne

Civil | Procédure civile

Commissaire à l’exécution du plan : expiration de la mission

Le ministère public n’a pas forcément qualité pour demander la nomination d’un mandataire ad hoc pour poursuivre l’instance en paiement des dettes sociales introduite par le commissaire à l’exécution du plan.

par A. Lienhard

Responsabilité pour insuffisance d’actif : convocation du dirigeant

L’omission de convocation du dirigeant pour son audition constitue une fin de non-recevoir. Mais elle ne peut être invoquée pour la première fois devant la Cour de cassation.

par A. Lienhard

Clause attributive de juridiction à un tribunal étranger et loi française de police et de sûreté (étude de droit commun)

Accentuant encore sa faveur pour les clauses d’élection de for insérées dans un contrat international, la Cour de cassation vient de décider qu’une clause attributive de juridiction à des tribunaux de Californie doit être mise en œuvre et donc déroger à la compétence des tribunaux français alors même qu’une loi française de police et de sûreté serait applicable au fond du litige. Cette solution doit être approuvée. Mais demeure incertain le sort qui sera réservé en France à la décision du juge étranger élu qui n’aurait pas appliqué la loi française de police et de sûreté.

Dissolution des sociétés en liquidation judiciaire: recours en révision

Le délai de deux mois pour former un recours en révision confère à la société dissoute un temps suffisant pour obtenir la désignation d’un mandataire ad hoc.

par A. Lienhard

Bail rural et régularisation d’une fin de non-recevoir

Le statut des baux ruraux mène souvent le bailleur à commettre de funestes erreurs en confondant les qualités de celui qui exploite ses terres : preneur ou simple bénéficiaire d’une mise à disposition de celles-ci. Ainsi, un GAEC exploitant des terres simplement mises à sa disposition, et donc n’ayant pas la qualité de preneur, avait saisi le tribunal paritaire des baux ruraux d’une demande tendant à voir prononcer la nullité du congé qui lui avait été notifié par le bailleur. Le preneur, qui n’avait pas reçu congé du bailleur, était, lui, intervenu volontairement à l’instance et dem

par S. Prigent

Consécration limitée de la règle de l’estoppel en matière procédurale

Sans exclure l’application de la règle dite de l’interdiction de se contredire au détriment d’autrui, ou estoppel, en matière procédurale, l’Assemblée plénière entend montrer que la Cour de cassation se réserve le droit d’en contrôler les conditions d’application.

par X. Delpech

Portée de la réouverture des débats

La réouverture des débats emporte révocation de l’ordonnance de clôture lorsque l’affaire est renvoyée à la mise en état. Par cet arrêt du 19 février 2009, la Cour de cassation opère une distinction entre la décision de réouverture des débats accompagnée d’un renvoi à la mise en état et celle qui n’est pas assortie d’un tel renvoi.

par L. Dargent

Pluralité de parties et divisibilité de l’instance

Les articles 323 et 324 du code de procédure civile consacrés à la pluralité des parties posent le principe de la divisibilité de l’instance. En application de la dernière de ces dispositions, combinée aux articles 960 et 961 du code de procédure civile, la Cour de cassation juge que l’irrecevabilité des conclusions prises au nom d’une partie, prononcée en application de l’article 961 du code de procédure civile, n’entraîne pas l’irrecevabilité des conclusions prises dans le même acte au nom d’une autre partie (V. déjà not. Civ. 2e, 23 nov. 2005, Bull. 

par L. Dargent

Contribution à l’entretien de l’enfant majeur: quelques précisions

La faculté de verser la contribution pour l’entretien d’un enfant majeur directement entre ses mains n’est pas subordonnée à une demande de ce dernier.

par V. Egea