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Le quotidien du droit en ligne

Affaires | Difficultés des entreprises

Responsabilité pour insuffisance d’actif : faute d’abstention d’administrateurs

Bien qu’ils n’assument pas la direction générale de la société, les administrateurs ont la qualité de dirigeant de droit. Ils peuvent donc faire l’objet d’une action en comblement de passif en raison de fautes d’abstention.

par A. Lienhard

Responsabilité pour insuffisance d’actif : mesures conservatoires

L’article L. 651-4 du code de commerce, dérogeant à l’article 67 de la loi n° 91-650 du 9 juillet 1991, permet au président du tribunal d’ordonner toute mesure conservatoire utile à l’égard des biens des dirigeants visés.

par A. Lienhard

Procédure de sauvegarde et concurrence : le divorce consommé

(à propos de l'affaire « Cœur Défense »)

Si le droit de la concurrence et le droit des entreprises en difficulté participent tous les deux à l’ordre public économique, leurs objectifs demeurent diamétralement opposés. L’arrêt de la Cour de cassation du 8 mars 2011 dans l’affaire « Cœur Défense » en est un exemple frappant. Sur fond de crise économique, les juges ont rendu un arrêt opportun mais pour le moins dangereux en termes de concurrence .

D. 2011. 1441

Responsabilité pour insuffisance d’actif : dirigeant déjà en procédure collective

Le Conseil d’État confirme que l’action en comblement de passif peut être intentée à l’encontre d’un dirigeant soumis à procédure collective, y compris après l’expiration du délai de déclaration des créances.

par A. Lienhard

Délai d’appel : fin de non-recevoir d’ordre public

La Cour de cassation a jugé, dans cet arrêt du 17 mai 2011 : « Selon l’article 125 du code de procédure civile, les juges doivent relever d’office les fins de non-recevoir d’ordre public lorsqu’elles résultent de l’inobservation des délais dans lesquels doivent être exercées les voies de recours. Aux termes de l’article R. 661-3 du code de commerce, sauf dispositions contraires, le délai d’appel des parties est de dix jours à compter de la notification qui leur est faite des décisions rendues en application du livre VI de la partie législative du code de commerce ».

par A. Lienhard

Ouverture de procédure-sanction : portée de l’abrogation immédiate

L’abrogation, avec effet immédiat, de la sanction ne prive pas la personne morale débitrice elle-même d’une espérance légitime de créance, pouvant présenter le caractère d’un bien au sens de l’article 1er, alinéa 1er, du protocole additionnel à la Convention européenne des droits de l’homme.

par A. Lienhard

Professionnels indépendants : rien que le livre VI du code de commerce

Depuis le 1er janvier 2006, les professionnels indépendants sont exclus du traitement des situations de surendettement par le code de la consommation.

par A. Lienhard

Clarification de la sauvegarde : inconstitutionnalité

Par sa décision du 12 mai 2011, le Conseil constitutionnel a déclaré contraires à la Constitution les dispositions améliorant la procédure de sauvegarde financière accélérée.

par A. Lienhard

Huissier de justice : la suppléance n’empêche pas la procédure collective

L’officier public ou ministériel auquel un suppléant a été désigné peut faire l’objet d’un redressement ou d’une liquidation judiciaires, dès lors que se trouve constaté l’état de cessation des paiements.

par A. Lienhard

Nullités de la période suspecte : contrat commutatif entre époux en communauté

Lorsque le débiteur, époux commun en biens, a passé, avec son conjoint, un contrat commutatif portant sur un bien commun,  la nullité de cette convention atteint l’acte en son entier.

par A. Lienhard