Accueil
Le quotidien du droit en ligne

Civil | Successions - Libéralités

On ne teste pas par post-scriptum

La signature de l’auteur est l’une des trois conditions posées par l’article 970 du code civil pour faire d’un texte quelconque un testament valable, avec l’écriture manuscrite et la date (V. Rép. civ. Dalloz, v° Testament, par M. Nicod). Par sa signature, le testateur « achève » le testament et le distingue d’un simple brouillon. Est-ce à dire pour autant que la signature doit nécessairement se trouver en toute fin, géographique et temporelle, de testament ?

par C. Le Douaron

AJ famille de juin 2009

À noter notamment au sommaire de ce numéro :
Dossier : Regroupement familial (1re partie)
Christel Cournil et Manuel Reico, Le regroupement familial : cadre général et bénéficiaires ;
Michel Farge, Ensemble des conditions pour bénéficier du regroupement familial ;
Nathalie Ferré, Le regroupement familial et la filiation ;
Valérie Avena-Robardet, Fiche pratique : Procédure de regroupement familial ;
Demande de regroupement familial : liste des pièces à joindre.
Pratiques
Laurent Gebler, Le nouveau bloc de compétence du juge aux affaires familiales.

par L. Dargent

Legs universel avec charge de transmettre un bien hors succession

Le capital-décès provenant d’une assurance-vie ne fait pas partie de la succession de l’assuré, et dès lors n’entre pas dans la masse de calcul de la réserve et de la quotité disponible. En conséquence, le legs universel avec charge ayant pour objet ce capital-décès ne peut faire l’objet d’une réduction du capital garanti à hauteur de la quotité disponible.

par C. Le Douaron

Pas de suspension des droits successoraux pour l’auteur présumé d’un crime

Interrogée par un député sur la situation juridique « paradoxale et choquante » de l’auteur présumé d’un homicide volontaire sur la personne de son conjoint qui bénéficie, tant qu’il n’a pas été condamné, de droits de succession, la ministre de la justice rappelle, dans une réponse ministérielle, que l’indignité successorale prévue par l’article 726 du code civil suppose que les faits aient été sanctionnés par une condamnation à une peine criminelle. Ainsi, dans l’attente du jugement et en vertu du principe de la présomption d’innocence, l’auteur présumé des faits a la qualité d’héritier

par S. Lavric

Révocation d’une donation pour ingratitude: le délai d’action précisé

La Cour de cassation précise le point de départ du délai d’un an pour agir en révocation d’une donation pour ingratitude, mentionné à l’article 957 du code civil. Ainsi, l’action du donataire visant à obtenir l’expulsion des donateurs d’un logement construit sur le terrain objet de la donation, présente un caractère instantané.

par V. Egea

Au sommaire de l’AJ famille de mai

A noter notamment au sommaire de ce numéro :
Dossier: Nom de famille
Jacqueline Bouton, Le nom des conjoints: un domaine à réglementer ? ;
Catherine Higy, Panorama de droit comparé sur le nom du conjoint ;
Catherine Marie, Le nom de l’enfant ;
Tassadit Bouzembrak et Marianne Schulz, Changement de nom ;
Corinne Doublein, Tableaux récapitulatifs ;
Laurent Gebler, Fiche pratique : Le nom de famille : schéma procédural ;
Frédérique Niboyet, Le nom de famille et les couples binationaux ;
Paul Lagarde, La convention de la CIEC sur la reconnaissance des noms.

par L. Dargent

Loi de simplification et droit des successions

Parmi les nombreuses dispositions de la loi de simplification du droit, on relèvera, s’agissant des modalités de la renonciation à une succession, la modification de l’article 804 du code civil pour prévoir que la renonciation opérée par l’héritier universel ou à titre universel doit être « adressée ou déposée », et non plus « faite » au tribunal dans le ressort duquel la succession s’est ouverte. Il s’agit de donner au pouvoir réglementaire la possibilité de prévoir l’envoi d’un courrier recommandé avec accusé de réception et l’élaboration d’un modèle de renonciation (formulaire cerf

par L. Dargent

Réflexions sur l’imputation en droit des successions

Sous la modeste apparence d’un dispositif d’ordre technique à l’expression comptable, l’imputation offre un angle de vue original et instructif sur les équilibres nouveaux en droit des successions et des libéralités, à l’issue des réformes récentes .