Accueil
Le quotidien du droit en ligne

Social

Une journée avec… une juriste de la CNIL

Autorité indépendante quadragénaire, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) demeure le garant du respect de l’identité humaine, de la vie privée et des libertés à l’ère du numérique. Autant de responsabilités qui la rendent aujourd’hui incontournable dans les sphères privées et professionnelles. Il était donc de bon augure de s’y rendre pour découvrir ses spécificités plus en détail. Notre rédactrice a pu être accueillie au front office de la CNIL, le service d’orientation et de renseignements du public (SORP) dirigé par Fatima Hamdi et son adjoint Xavier Delporte.

Auteur externe: 
par Anaïs Coignac
En carrousel matière: 
Non

Grévistes entre 1948 et 1952 : prescription de l’action en contestation des licenciements

Le délai de prescription de l’action en contestation d’un licenciement court à compter de la notification de celui-ci, hors le cas des salariés dont le licenciement est soumis à une autorisation de l’administration du travail ultérieurement annulée. L’article 4 de la loi du 11 février 1950, interprétatif de l’alinéa 7 du Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946, disposait que « la grève ne rompt pas le contrat de travail, sauf faute lourde imputable au salarié », ce dont il résultait que les salariés concernés n’étaient pas dans l’impossibilité d’agir en contestation de leur licenciement dès la notification de celui-ci.

par Jean Siro

Application du principe à travail égal, salaire égal

Le contrat de travail peut prévoir l’attribution d’une prime laissée à la libre appréciation de l’employeur sans qu’il s’agisse d’une inégalité de traitement. Il convient d’écarter du champ de la comparaison à effectuer l’indemnité de précarité qui compense pour le salarié la situation dans laquelle il est placé du fait de son contrat à durée déterminée.

par Jean Siro

Les correspondances du salarié

À l’heure où les technologies de l’information et de la communication occupent une place toujours plus conséquente au sein de la société, les entreprises sont happées par ce mouvement, lequel n’est pas sans donner lieu à des conflits épineux mettant en jeu la vie privée des salariés. Dans ce contexte, la délimitation entre sphère personnelle et professionnelle se révèle délicate, posant par là même, et avec insistance, la question du critère et de l’incidence du contenu privé ou professionnel des correspondances du salarié .

Harcèlement moral : non-renvoi d’une QPC

L’article 8 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen ne peut être invoqué à l’appui d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) relative à l’article L. 1152-1 du code du travail qui instaure des mesures de réparation civile en cas de harcèlement moral.

par Bertrand Ines

Reportage photo

Auteur externe: 
par Photos réalisées par Anaïs Coignac

Entretien préalable au licenciement : le conseiller du salarié doit justifier de sa qualité

Il ne peut être reproché à l’employeur d’avoir refusé la présence d’un conseiller du salarié lors de l’entretien préalable de licenciement lorsque ce dernier n’a pas été en mesure de justifier de cette qualité malgré la demande effectuée en ce sens par l’employeur.

par Laurent Perrin

Défaut de garanties offertes par l’accord collectif : convention de forfait en jours privée d’effet

Toute convention de forfait en jours doit être prévue par un accord collectif dont les stipulations assurent la garantie du respect des durées maximales de travail ainsi que des repos, journaliers et hebdomadaires sous peine de voir la convention de forfait en jours privée d’effet.

par Jean Siro

Dépouillement électronique du vote par correspondance

À défaut de conclusion d’un accord préélectoral et en l’absence de saisine du tribunal d’instance afin que celui-ci fixe les modalités de déroulement des élections sur lesquelles aucun accord n’a pu intervenir, l’employeur peut unilatéralement fixer les modalités d’organisation et de déroulement des opérations de vote.

par Laurent Perrin

Note critique sur le droit, l’économie, et le « marché » du travail

Les rapports entre économie et droit sont aujourd’hui présentés au travers la seule analyse économique du droit du courant « Law & economics ». Une telle perception tend à la fois à reconnaître aux règles de droit un rôle économique éminent, et à nier que le droit puisse être évalué à l’aune d’autres facteurs que l’efficacité économique telle que la conçoit la théorie économique dominante.