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Le quotidien du droit en ligne

Affaires | Fonds de commerce - Commerçants

Loyers commerciaux: ICC et ILC au 4[SUP]e[/SUP] trimestre 2008

L’indice du coût de la construction (ICC) du 4e trimestre 2008, publié par l’INSEE (Informations rapides de l’INSEE, n° 104, du 10 avril 2009) et pris en compte notamment à l’occasion de la révision et du renouvellement des baux commerciaux en application des articles L. 145-38 et L. 145-34 du code de commerce, s’élève à 1 523, soit une augmentation de 3,32 % sur un an (après + 10,46 % au 3e trimestre), de 14,34 % sur trois ans et de 43 % sur neuf ans.

par Y. Rouquet

La présomption de solidarité en matière commerciale : une rigueur à modérer

La présomption de solidarité passive du droit commercial est connue de tous, même si son critère d’application exact (concerne-t-elle les codébiteurs parties à un acte de commerce ou les codébiteurs commerçants ?) n’est pas toujours identifié nettement en doctrine. La jurisprudence applique pour sa part la présomption en présence d’un acte de commerce, indépendamment de la qualité des parties. Or, cette solution apparaît excessivement rigoureuse, faisant peser une présomption de solidarité sur des non-commerçants qui ne seront pas toujours conscients du caractère commercial de leur a

La CNIL autorise les commerçants à conserver certaines données

Par une délibération du 11 décembre 2008, publiée au Journal officiel du 18 avril 2009, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) autorise la mise en œuvre de traitements automatisés de données à caractère personnel relatifs à la gestion précontentieuse des infractions constatées par les commerçants sur les lieux de vente. La CNIL indique que, conformément à la décision du Conseil constitutionnel du 29 juillet 2004 (Décis. n° 2004-499 DC du 29 juill. 2004, loi relative à la protection des personnes physiques à l’égard des traitements de donnée

par S. Lavric

Quand l’adjudicataire d’un immeuble s’empare d’un fonds de commerce (presque) sans bourse délier

L’adjudicataire d’un immeuble comportant un fonds de commerce, s’il n’a pas droit à la jouissance de ce fonds dès la date d’adjudication et n’en acquiert pas la propriété, entre cependant en jouissance de l’immeuble et peut donc l’exploiter à cette date, en sorte que les sommes perçues depuis lors par l’ancien propriétaire qui occupait encore les locaux lui étaient dues.

par E. Chevrier