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Le quotidien du droit en ligne

Civil | Bien - Propriété

Compétence élargie du juge aux affaires familiales en matière de concubinage

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Le juge aux affaires familiales, qui connaît de la liquidation et du partage des intérêts patrimoniaux des concubins, est compétent pour tous les rapports pécuniaires des parties, y compris ceux nés de la rupture du concubinage tels la demande d’indemnité pour occupation sans droit ni titre.

par Quentin Guiguet-Schielé, Maître de conférences, Université Toulouse 1 Capitole

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Juge aux affaires familiales
Compétence (Procédure civile)
Concubinage
Propriété

Biens culturels spoliés entre 1933 et 1945 : un projet de loi-cadre attendu

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Un projet de loi datant du 19 avril prévoit une procédure administrative pour faciliter le déclassement et la restitution d’œuvres spoliées pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce projet s’inscrit dans une réflexion sur les restitutions portée, notamment, par le rapport Martinez du 27 avril dernier.

par Ophélie Wang, Docteure en droit

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QPC sur l’évacuation forcée de squatteurs : conformité à la Constitution

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Les dispositions de l’article 38 de la loi du 5 mars 2007 instituant le droit au logement opposable, dans sa rédaction résultant de la loi Asap du 7 décembre 2020, sont conformes à la Constitution.

par Gatien Hamel, Juriste en droit immobilier

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Droit au logement opposable
Expulsion (Procédures civiles d'exécution)

Le droit de surplomb est-il une servitude légale ?

Un débat s’est formé, depuis la parution des textes (CCH, art. L. 113-5-1 s. ; CCH, art. R. 113-19 s.), sur la nature du « droit de surplomb » que le législateur s’est malheureusement gardé de qualifier. Des doutes ont pu ainsi se former sur sa nature, quoi que certains aient retenu très explicitement celle de « servitude »1. Il nous semble toutefois que cette qualification n’est pas évidente2. En effet, si certains éléments saillants sont manifestement compatibles avec la qualification de servitude, d’autres paraissent difficilement conciliables avec les dispositions de droit commun.

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Un débat s’est formé, depuis la parution des textes (CCH, art. L. 113-5-1 s. ; CCH, art. R. 113-19 s.), sur la nature du « droit de surplomb » que le législateur s’est malheureusement gardé de qualifier. Des doutes ont pu ainsi se former sur sa nature, quoi que certains aient retenu très explicitement celle de « servitude »1. Il nous semble toutefois que cette qualification n’est pas évidente2. En effet, si certains éléments saillants sont manifestement compatibles avec la qualification de servitude, d’autres paraissent difficilement conciliables avec les dispositions de droit commun.

Expropriation de parties communes : indemnisation de la perte de valeur des parties privatives

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Dès lors que dans une action relative à la seule expropriation de parties communes, le syndicat des copropriétaires ne peut représenter chaque copropriétaire pour la défense de ses droits sur son lot, il ne peut en conséquence se voir allouer une indemnité de dépréciation du surplus de l’ensemble de la copropriété.

par Nicolas Le Rudulier, Maître de conférences, Université d'Angers

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Expropriation pour cause d'utilité publique (Procédure)
Expropriation pour cause d'utilité publique (Évaluation du préjudice)
Copropriété (Parties privatives et parties communes)

Garantie des vices cachés : les réparations du tiers, même intéressé, ne libèrent pas le vendeur

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La réparation par un tiers du vice caché affectant la chose vendue, qui n’a pas d’incidence sur les rapports contractuels entre vendeur et acquéreur, ne supprime pas l’action estimatoire de l’acquéreur.

par Timothée Brault, Avocat
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Vente (Obligation de délivrance)

Qualification de servitude par destination du père de famille et de chemin d’exploitation

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Les conditions d’existence d’une servitude par destination du père de famille doivent s’apprécier au jour de la division des fonds concernés et l’existence d’une convention contraire à son maintien est appréciée souverainement par les juges du fond ; la circonstance que le chemin litigieux rejoigne un chemin rural dont ni le cours ni le débouché ne sont connus n’exclut pas la qualification de chemin d’exploitation.

par Quentin Guiguet-Schielé, Maître de conférence, Université Toulouse 1 Capitole

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Servitude (Notion)
Chemin rural

Indemnisation d’un préjudice résultant d’une éviction partielle

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Une demande d’indemnisation du préjudice résultant d’une éviction partielle, fondée sur les articles 1636 et 1637 du code civil, n’est pas nouvelle en appel, dès lors que l’acquéreur avait formé, en première instance, des demandes fondées sur les articles 1625, 1626 et 1630, tendant à l’exercice du même droit.

par Audrey Martineau, Juriste en droit immobilier

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Vente (Obligation de délivrance)

Pas de garantie d’éviction sans trouble de droit actuel

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La garantie d’éviction du fait d’un tiers, invoquée à titre principal, étant due seulement si le trouble de droit, imputable au vendeur et ignoré de l’acquéreur est actuel, la simple connaissance par celui-ci de l’existence d’un droit au profit de ce tiers susceptible de l’évincer ne suffit pas à lui permettre d’agir.

par Anne-Sophie Lebret, Maître de conférences, Nantes Université, IRDP
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Garantie d'éviction

Immeuble acquis avec une clause de tontine : modalités de saisie et de confiscation

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Les droits concurrents sur un immeuble grevé d’une clause de tontine, dont est titulaire la personne mise en cause, constituent un bien dont la confiscation est possible et dont la saisie, qui ne suspend ni l’usage du bien ni le droit d’en percevoir les fruits, s’étend nécessairement à la totalité de l’immeuble. La confiscation encourue des droits concurrents du condamné ne porte pas atteinte aux droits du coacquéreur du bien grevé de la clause de tontine, dès lors que ce dernier demeure titulaire de ses propres droits, la condition de survie continuant à devoir être appréciée en la personne des coacquéreurs. Le bien est en revanche confiscable dans sa totalité dans le cas où il est à la libre disposition du condamné, le coacquéreur n’étant pas de bonne foi.

par Cloé Fonteix, Avocat

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