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Le quotidien du droit en ligne

Affaires | Contrats d'affaires

Promesse unilatérale de vente: rétractation du promettant

Le promettant peut retirer sa promesse unilatérale de vente tant que le bénéficiaire n’a pas déclaré l’accepter.

par S. Prigent

Option entre résolution et exécution forcée d’une promesse synallagmatique de vente

Le contractant victime d’une inexécution a la faculté de modifier son option tant qu’il n’a pas été statué sur sa demande initiale par une décision passée en force de chose jugée.

par D. Chenu

Vices cachés : appréciation de la gravité du défaut au regard de l’usage convenu

Le vice dont la cour relève l’existence doit suffire à rendre la chose vendue impropre à l’usage auquel l’acquéreur peut sérieusement s’attendre.

par I. Gallmeister

Force probante de l’acte sous seing privé

Il incombe à la compagnie d’assurance qui conteste la véracité des bordereaux de remise de fonds délivrés à un client par l’un de ses préposés, d’établir par écrit leur inexactitude, sauf fraude, laquelle peut être prouvée par tous moyens.

par I. Gallmeister

Point de départ des intérêts moratoires d’un marché de travaux

Dans un arrêt du 11 mars 2009, le Conseil d’État établit une distinction dans la détermination du point de départ des intérêts moratoires selon que l’entreprise titulaire du marché est responsable ou non du retard dans l’établissement du solde.

par J.-M. Pastor

Prescription de l’action en responsabilité contre La Poste

L’ancien délai de prescription biennal s’applique à l’action en responsabilité de l’auteur d’un paiement indu par mandat-lettre contre La Poste.

par X. Delpech

Force probante des énonciations d’un acte notarié

Les mentions d’un acte notarié n’ont pas toutes la même force probante. Seules font foi jusqu’à inscription de faux les énonciations correspondant aux constatations personnelles du notaire. Les énonciations qui ne font que relater les déclarations des parties ne se voient, en revanche, reconnaître qu’une force probante jusqu’à preuve contraire.

par I. Gallmeister

Appréciation de la commune intention des parties

Doit être écarté le moyen qui, sous couvert de griefs non fondés de violation de l’article 1134 du code civil et de manque de base légale au regard de ce même texte, ne tend qu’à contester la commune intention des parties telle qu’elle a été souverainement établie par la cour d’appel.

par I. Gallmeister

Recouvrement des obligations alimentaires dans l’Union

Être créancier d’une pension alimentaire est une chose. Pouvoir en obtenir le paiement en est une autre, spécialement quand le débiteur a quitté le territoire national. À cet égard, le règlement (CE) n° 4/2009 du 18 décembre 2008, destiné à améliorer le recouvrement des obligations alimentaires au sein de l’Union, est d’un intérêt pratique évident.
Ce dossier comprend les articles suivants :
- Présentation générale, par Marie Salord ,

Clause attributive de juridiction à un tribunal étranger et loi française de police et de sûreté (étude de droit commun)

Accentuant encore sa faveur pour les clauses d’élection de for insérées dans un contrat international, la Cour de cassation vient de décider qu’une clause attributive de juridiction à des tribunaux de Californie doit être mise en œuvre et donc déroger à la compétence des tribunaux français alors même qu’une loi française de police et de sûreté serait applicable au fond du litige. Cette solution doit être approuvée. Mais demeure incertain le sort qui sera réservé en France à la décision du juge étranger élu qui n’aurait pas appliqué la loi française de police et de sûreté.