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Le quotidien du droit en ligne

Affaires | Contrats d'affaires

Pas de délai de rétraction/réflexion pour les immeubles à usage mixte

La faculté de rétractation et le délai de réflexion mis en place au profit de l’acquéreur non professionnel d’un immeuble à usage d’habitation à l’article L. 271-1 du code de la construction et de l’habitation ne s’appliquent pas aux biens immobiliers à usage mixte.

par A. Vincent

Application de l’article 2277 du code civil aux actions en répétition de l’indu opposant France Télécom et ses agents

Dans un arrêt du 11 janvier 2008, le Conseil d’État a jugé que l’article 2277 du code civil s’appliquait à France Télécom comme à ses agents s’agissant des actions en répétition de sommes indûment perçues.

par C. Faivre

Le distributeur d’abonnements de téléphonie mobile n’est ni un agent commercial ni un MIC

Confirmant l’analyse faite par la cour d’appel de Paris, la Cour de cassation refuse d’accorder aux distributeurs d’abonnements de téléphonie mobile une indemnité de fin de contrat sur le fondement des statuts légal d’agence commerciale ou prétorien de mandat d’intérêt commun (MIC).

par E. Chevrier

Statut des agents généraux d’assurances : valeur du mandat écrit délivré par l’assureur

Le mandat écrit mentionné à l’annexe du décret n° 96-902 du 15 octobre 1996 (art. 1er) régissant le statut des agents généraux d’assurances ne constitue qu’une simple preuve et non une condition de validité de l’agrément d’un agent général par une entreprise d’assurance.

par J. Speroni

Loi Carrez et unité d’habitation

La création d’une unité d’habitation ne suffit pas à exclure la chose vendue du régime de la copropriété - et, par voie de conséquence, de la loi « Carrez » -, dès lors que l’acheteur n’a pas acquis la totalité des lots. Dans le cas d’un prix fixé globalement, la réduction correspondant à la moindre mesure se calcule sur le prix diminué de la valeur des biens et lots exclus du champ d’application de l’article 46 de la loi du 10 juillet 1965.

par Y. Rouquet

Libération anticipée et obligation de jouissance paisible

La libération des lieux loués au cours du délai de préavis n’est pas en soi constitutive d’un manquement à l’obligation de jouissance paisible. Dès lors, les juges du fond sont tenus de rechercher si l’intrusion de squatters dans le logement loué ne constitue pas un cas de force majeure faisant obstacle à sa restitution libre de toute occupation.

par G. Forest

Contrats emprunteurs : participation aux bénéfices, place aux contrats

Dans l’affaire de la participation aux bénéfices relatifs aux contrats emprunteurs, le ministre de l’économie postule en faveur de la liberté contractuelle et laisse à la justice, seule, la tâche de trancher entre assureurs et assurés.

par J. Speroni

Assurance vie et succession

La non-révélation de l’existence d’un contrat d’assurance vie par un héritier n’est pas constitutive d’un recel successoral dès lors qu’elle est dépourvue d’élément intentionnel.

par G. Bruguière-Fontenille

De la condition potestative licite

La condition potestative de la part du débiteur rend nulle l’obligation qu’elle affecte. Toutes les conditions sur lesquelles la volonté du débiteur peut influer ne sont pas interdites, mais la théorie de la condition potestative pâtit actuellement de l’absence d’un critère de distinction précis entre les conditions potestatives autorisées et celles qui sont interdites. Face à cette insuffisance, il convient de formuler des propositions, permettant de renforcer l’efficacité du système. L’une de ces propositions consiste à sélectionner des critères plus sûrs. L’autre proposi

L’introuvable nullité des conditions potestatives

La justesse du principe porté par l’article 1174 du code civil – la nullité des conditions potestatives – n’est guère contestée. On craindrait trop qu’à le renverser, en permettant que l’existence même des obligations contractuelles soit soumise au caprice d’une seule volonté, ne s’installe un déséquilibre structurel dans le contrat qui en contredirait l’essence, en le privant de son rôle fondamental d’instrument de prévisibilité juridique. Paradoxalement, la doctrine n’a eu de cesse de tenter d’en limiter la portée, défendant notamment l’impraticable mais pratiquée distinction du si