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Le quotidien du droit en ligne

Administratif | Responsabilité

Dispositif anti-Perruche : qu’est-ce qu’une instance en cours ?

Seuls les parents d’enfants nés avant le 7 mars 2002 avec un handicap non diagnostiqué avant leur naissance et ayant entamé des démarches avant cette date afin d’obtenir une indemnisation pour l’enfant peuvent bénéficier de la jurisprudence antérieure.

par S. Brondel

Qui doit payer les dettes d’un syndicat mixte dissous ?

Dans le cas où l’arrêté de dissolution d’un syndicat mixte n’a pas prévu la dévolution des obligations nées des contrats parvenus à leur terme avant la dissolution, leur bénéficiaire peut en demander l’exécution à l’un des membres du syndicat dissous.

par M.-C. de Montecler

La compétence du juge administratif en matière de droit d’auteur

Dans un arrêt du 27 avril 2011, le Conseil d’État affirme la compétence des juridictions administratives lorsqu’une atteinte à la vie privée ou au droit d’auteur est imputée à une personne publique.

par M.-C. de Montecler

Reprise des concessions funéraires : les communes doivent-elles utiliser un reliquaire ?

L’opération visant la reprise administrative des concessions funéraires arrivées à échéance ou abandonnées s’accompagne nécessairement d’une exhumation des restes présents dans les concessions reprises (qualifiée d’exhumation administrative), ces restes connaissant nécessairement une destination vers l’ossuaire communal.

Or, de nombreuses communes sont tentées, pour des raisons de coût, d’utiliser, pour le dépôt des restes mortels présents dans l’ossuaire du cimetière municipal, des sacs, voire des boîtes en carton.

par J.-M. Pastor

L’ONIAM ne peut indemniser que le patient, et non les victimes « par ricochet »

Les dispositions du code de la santé publique (CSP) excluent que l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales (ONIAM) répare, hors cas de décès, des préjudices autres que ceux subis par le patient.

par R. Grand

De l’obligation d’appeler en cause et de condamner l’ONIAM, au besoin d’office

La juridiction saisie de conclusions tendant à voir engager la responsabilité d’une personne mentionnée à l’article L. 1142-1 du code de la santé publique (CSP) et qui considère que le dommage peut être indemnisé au titre de la solidarité nationale, doit appeler en cause, au besoin d’office, l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales (ONIAM). De même, juge le Conseil d’État, cette juridiction doit mettre à la charge de l’Office la réparation qui lui incombe, même en l’absence de conclusions dirigées contre lui.

par R. Grand

L’obligation de réparation à la charge de l’ONIAM devant le juge des référés-provision

Le juge des référés-provision saisi d’un dommage indemnisable par l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales (ONIAM) doit mettre la provision à la charge de ce dernier, et non à celle du centre hospitalier responsable, l’ONIAM pouvant engager une action subrogatoire ou récursoire contre l’hôpital, y compris au cours de la même instance de référé.

par R. Grand

Un nouveau clou dans le cercueil de la faute lourde ?

L’État est désormais responsable de toutes les fautes, mêmes simples, commises par l’administration fiscale.

par M.-C. de Montecler

Des propositions pour améliorer les droits des malades

Un rapport remis au ministre de la santé recommande de confier l’ensemble du contentieux de la responsabilité médicale au juge judiciaire.

par C. Biget

L’application du régime d’indemnisation des catastrophes naturelles aux dommages liés à la subsidence

La prise en charge des dommages résultant des mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols (phénomène également dénommé « subsidence ») au titre du régime d’indemnisation des catastrophes naturelles (CATNAT) implique l’intervention d’un arrêté interministériel constatant l’état de catastrophe naturelle.