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Le quotidien du droit en ligne

Collectivité territoriale

Au Journal officiel du mardi 25 janvier 2011

A signaler, notamment, au Journal officiel du 25 janvier 2011.

La société publique locale ou la fin des associations transparentes

Le recours à l’association transparente pour s’affranchir des règles propres à une gestion publique des services publics, illustré par la décision Commune d’Aix-en-Provence, va connaître un coup d’arrêt à la suite de la création, par la loi n° 2010-559, de la société publique locale. Cette dernière permet en effet aux personnes publiques d’œuvrer selon les règles du droit privé par le biais de structures sur lesquelles elles exercent un contrôle analogue à celui pesant sur leurs propres services .

Transmission d’information sur les enfants en danger

L’Assemblée nationale a adopté, le 13 janvier 2011, en première lecture, une proposition de loi relative au suivi des enfants en danger par la transmission des informations. Ce texte, inspiré par des faits divers tragiques, vise à répondre au cas où une famille suivie par les services de protection de l’enfance déménage dans un autre département, empêchant la continuité du suivi.

par M.-C. de Montecler

Doit-on craindre un détournement de la société publique locale par les collectivités locales ?

Entretien avec Catherine Bergeal, Conseiller d’État, Directrice des Affaires juridiques des ministères financiers. La loi n° 2010-559 du 28 mai 2010 créant les sociétés publiques locales donne un outil d’intervention aux collectivités territoriales pouvant satisfaire à la jurisprudence Teckal. La règle du bon usage, si elle est de mise, n’écarte pas les inquiétudes du secteur associatif. Une circulaire ministérielle est en cours d’élaboration .

Droit de préemption, rétrocession et droit à rémunération de l’agent immobilier

En cas d’exercice de son droit de préemption par la commune et de rétrocession consentie par cette dernière au candidat acquéreur initial, l’agent immobilier n’a pas droit à rémunération de la part du bénéficiaire de la rétrocession.

par Y. Rouquet

Alerte… sur le renouveau du devoir d’alerte !

Par une instruction du 6 août 2010, la direction générale des Finances publiques est venue rappeler les comptables publics à leur devoir d’alerte dans le secteur public local. Importante dans son principe et ses conséquences pour les gestionnaires locaux, cette instruction prend une dimension toute particulière lorsqu’elle est mise en perspective avec la réorganisation du contrôle de légalité .

Portrait-robot de l’intercommunalité au lendemain de la réforme territoriale

Imprégné des volontés avant-gardistes des uns autant que des velléités conservatrices des autres, le débat parlementaire qui a précédé le vote de la loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités locales a façonné un texte dont on ne peut pas dire qu’il soit d’un seul tenant et sans enclave, pour utiliser un jargon bien connu des observateurs du fait intercommunal. Certains de ses volets ont en effet été considérés comme particulièrement consensuels quand d’autres, au contraire, ont conduit à des oppositions tranchées, dépassant les clivages partisans traditionnels.&#16

Brice Hortefeux demande aux préfets de concerter bien mais vite sur l’intercommunalité

Le ministre de l’intérieur et le ministre auprès du ministre de l’intérieur chargé des collectivités territoriales ont adressé aux préfets, le 27 décembre 2010, une circulaire relative à la loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales. Cette circulaire (NOR : IOC/B/10/33627/C) est divisée en deux parties. La seconde constitue une présentation générale de la loi que les préfets sont invités à faire connaître et comprendre aux élus locaux, aux partenaires des pouvoirs publics et aux médias.

par M.-C. de Montecler

L’intercommunalité au lendemain de la réforme territoriale

La loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 a façonné un texte dont on ne peut pas dire qu’il soit d’un seul tenant et sans enclave. Certains de ses volets ont en effet été considérés comme particulièrement consensuels quand d’autres, au contraire, ont conduit à des oppositions tranchées, dépassant les clivages partisans traditionnels. De ce point de vue, l’intercommunalité restera marquée du sceau du compromis, et cela du début de la concertation jusqu’à l’adoption définitive de la loi par le parlement. Le couple « communes - communautés », qui aura été préservé de toutes remarques

par J.-M. Pastor