Accueil
Le quotidien du droit en ligne

Pénal

Effets de la nullité d’une procédure de droit commun sur une procédure douanière distincte

L’article 174 du code de procédure pénale interdit que des actes ou des pièces annulés puissent constituer le fondement des poursuites d’une procédure distincte, ces pièces auraient-elles été – antérieurement à leur annulation – régulièrement communiquées à l’administration des douanes.

par Maud Léna

Mandat d’arrêt européen : mandat sur mandat vaut !

La chambre de l’instruction peut, sans méconnaître l’autorité de la chose jugée, se prononcer sur l’exécution d’un mandat d’arrêt européen alors qu’elle a déjà, par un arrêt devenu définitif, refusé la remise de la même personne pour les mêmes faits. Des éléments nouveaux, joints au second mandat par les autorités de l’État d’émission, lui permettent en effet d’apprécier différemment les conditions d’exécution du mandat.

par Carole Girault

Droit de vote des détenus : le compromis de Strasbourg

La Cour européenne des droits de l’Homme n’exige pas que l’interdiction du droit de vote des détenus soit prononcée par un juge. 

par Olivier Bachelet

Suites de l’abrogation immédiate des septièmes alinéas des articles 64-1 et 116-1 du code de procédure pénale

Faisant suite à la décision du Conseil constitutionnel n° 2012-228/229 QPC du 6 avril 2012, la Cour de cassation indique que l’abrogation des septièmes alinéas des articles 64-1 et 116-1 du code de procédure pénale prend effet à compter de la publication de la décision du Conseil constitutionnel et qu’elle ne s’applique qu’aux auditions des personnes gardées à vue et aux interrogatoires des personnes mises en examen réalisés à compter de cette date.

par C. Girault

Droit à l’information dans le cadre des procédures pénales : la directive est publiée

Ce texte prévoit notamment un droit d’accès aux pièces du dossier. Les États ont jusqu’au 2 juin 2014 pour transposer cette directive.

par C. Fleuriot

Appréciation de la condition de réciprocité pour l’échange d’un permis de conduire étranger

L’absence de mention d’un pays sur la liste, prévue par le code de la route, des pays qui accordent aux ressortissants français, en matière d’échange de permis de conduire, des garanties analogues à celles accordées à leurs ressortissants par l’État français, ne fait pas obstacle à ce que l’administration procède à l’échange du permis de conduire d’un ressortissant de ce pays. L’échange devra en effet être accordé s’il est établi que l’État qui a délivré le permis procède effectivement, dans les mêmes conditions, à l’échange des permis français.

par R. Grand

Au Journal officiel du vendredi 1 juin 2012

A signaler, notamment, au Journal officiel du 1er juin 2012.

Assistance d’un avocat et demande de renvoi

Dans un arrêt de cassation du 12 avril 2012, la chambre criminelle indique que selon l’article 6, § 3, de la Convention européenne des droits de l’homme (Conv. EDH), « toute personne poursuivie, qui ne souhaite pas se défendre elle-même, a droit à l’assistance d’un défenseur de son choix ». Elle ajoute que « les juges ne peuvent, sans motiver leur décision, refuser le renvoi d’une affaire sollicité par le prévenu en raison de l’absence de l’avocat choisi ».

par C. Fleuriot

La loi pénale face aux exigences de la Convention du Conseil de l’Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains

Selon l’ONU, le trafic d’êtres humains serait la troisième plus grande entreprise criminelle avec des profits évalués à 36 milliards de dollars en 2007. Ce trafic recouvre plusieurs formes de criminalités : le trafic pour prostitution, pour main d’oeuvre à bas prix mais également pour les organes ou les nouveau-nés. Dans tous les cas, c’est à la dignité humaine qu’il est porté atteinte. Les organisations internationales telles l’ONU ou le Conseil de l’Europe se sont les premières saisies de la lutte contre la traite des êtres humains.
Après une présentation de cette forme de criminalité et de son évolution, les dispositions juridiques internes incriminant le trafic pour prostitution et l’esclavage moderne sont tour à tour évoquées. Pour enquêter sur le trafic pour prostitution, la police française est dotée d’une entité spécialisée qui est l’OCRETH. En matière d’esclavage, l’action des associations est déterminante pour les victimes et pour la sensibilisation des autorités nationales. Enfin, le rôle du Conseil de l’Europe, notamment via les évaluations effectuées par le GRETA permet de s’assurer que les États mettent bien tous les moyens en oeuvre pour lutter contre une criminalité dont les racines transnationales ne facilitent pas l’appréhension.

Auteur externe: 
par Nicolas Le Coz

Selon l’ONU, le trafic d’êtres humains serait la troisième plus grande entreprise criminelle avec des profits évalués à 36 milliards de dollars en 2007. Ce trafic recouvre plusieurs formes de criminalités : le trafic pour prostitution, pour main d’oeuvre à bas prix mais également pour les organes ou les nouveau-nés. Dans tous les cas, c’est à la dignité humaine qu’il est porté atteinte. Les organisations internationales telles l’ONU ou le Conseil de l’Europe se sont les premières saisies de la lutte contre la traite des êtres humains.
Après une présentation de cette forme de criminalité et de son évolution, les dispositions juridiques internes incriminant le trafic pour prostitution et l’esclavage moderne sont tour à tour évoquées. Pour enquêter sur le trafic pour prostitution, la police française est dotée d’une entité spécialisée qui est l’OCRETH. En matière d’esclavage, l’action des associations est déterminante pour les victimes et pour la sensibilisation des autorités nationales. Enfin, le rôle du Conseil de l’Europe, notamment via les évaluations effectuées par le GRETA permet de s’assurer que les États mettent bien tous les moyens en oeuvre pour lutter contre une criminalité dont les racines transnationales ne facilitent pas l’appréhension.

Union européenne : le droit à l’information dans les procédures pénales

Les ministres de la justice de l’Union européenne ont adopté, le 26 avril 2012, une directive relative au droit à l’information dans les procédures pénales (sur la présentation de ce texte, V. Dalloz actualité, 30 juill. 2010, obs. S. Lavric ). Cette nouvelle législation entrera en vigueur deux ans après sa publication au Journal officiel de l’Union européenne, qui selon Bruxelles « devrait avoir lieu

par C. Fleuriot