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Le quotidien du droit en ligne

Administratif | Droits et libertés fondamentaux

Empreintes altérées : le Conseil d’État annule la note de l’OFPRA

Dans une décision du 3 octobre 2012, le Conseil d’État annule la note du directeur général de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) du 3 novembre 2011 qui demandait de rejeter toutes les demandes d’asile relevant du cas où un demandeur est placé en procédure prioritaire après s’être volontairement soustrait au relevé de ses empreintes digitales. Le 11 janvier 2012, le Conseil d’État avait suspendu l’exécution de cette note (V. Dalloz actualité, 16 janv. 2012, obs. C. Fleuriot isset(node/149744) ? node/149744 : NULL, 'fragment' => isset() ? : NULL, 'absolute' => )) .'"'>149744).

par Caroline Fleuriot

Le droit au recours effectif devant le juge de l’expropriation

Statuant sur une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) soulevée à propos de l’obligation du juge de l’expropriation de ne statuer que sur la fixation de l’indemnité d’expropriation et de renvoyer les parties devant le juge compétent pour régler la contestation et les difficultés étrangères à cette fixation, le Conseil constitutionnel a jugé, le 28 septembre 2012, que cette procédure était conforme au droit à un recours effectif garanti par la Constitution.

par Zéhina Aït-El-Kadi

Magistrats : constitutionnalité de la condition de bonne moralité

Dans une décision du 5 octobre 2012, le Conseil constitutionnel juge que le 3° de l’article 16 de l’ordonnance n° 58-1270 du 22 décembre 1958 portant loi organique relative au statut de la magistrature, selon lequel les candidats à l’auditorat doivent « être de bonne moralité », est conforme à la Constitution.

par Caroline Fleuriot

Les carences de Pôle emploi ne nécessitent pas une intervention d’extrême urgence

Le juge des référés du Conseil d’État a annulé, le 4 octobre 2012, l’ordonnance de référé-liberté du tribunal administratif de Paris enjoignant à Pôle emploi de remplir ses obligations à l’égard d’un chômeur (TA Paris, ord., 11 sept. 2012, req. n° 1216080/9, Dalloz actualité, 25 sept. 2012 isset(node/154635) ? node/154635 : NULL, 'fragment' => isset() ? : NULL, 'absolute' => )) .'"'>154635). La haute juridiction ne se prononce pas sur la question de savoir si le droit à l’emploi constitue une liberté fondamentale.

par Marie-Christine de Montecler

Acquisition de la nationalité française et possession d’état

L’acquisition de la nationalité française par possession d’état est « subordonnée à la souscription préalable d’une déclaration devant le juge d’instance ». Ainsi, une cour d’appel, constatant qu’un postulant à la nationalité française ne prouvait pas qu’il eût souscrit une telle déclaration, en a exactement déduit qu’il n’était pas recevable à se prévaloir des dispositions de l’article 21-13 du code civil. La première chambre civile juge en ce sens dans un arrêt de rejet du 26 septembre 2012.

par Caroline Fleuriot

Les carnets de circulation des gens du voyage jugés inconstitutionnels

Le Conseil d’État avait transmis au Conseil constitutionnel une question prioritaire de constitutionnalité sur les articles 2 à 11 de la loi n° 69-3 du 3 janvier 1969 relative à l’exercice des activités ambulantes et au régime applicable aux personnes circulant en France sans domicile ni résidence fixe (CE 17 juill. 2012, req. n° 359223, Dalloz actualité, 24 juill. 2012, obs. M.-C. de Montecler isset(node/154049) ? node/154049 : NULL, 'fragment' => isset() ? : NULL, 'absolute' => )) .'"'>154049).

par Séverine Brondel

Le procès des délais de procédure prud’homale

La durée raisonnable des procédures s’est affirmée comme l’une des dimensions essentielles du procès équitable. La principale voie de protection des justiciables à ce titre réside dans l’action en responsabilité de l’État pour déni de justice sur le fondement de l’article 141-1 du Code de l’organisation judiciaire. L’étude de décisions rendues par le tribunal de grande instance de Paris sur les délais excessifs des affaires prud’homales permet de mesurer l’effet de ces règles devant les juridictions du travail et de mieux comprendre les facteurs de l’insuffisante célérité des procédures.

Les mesures de fouille des détenus ne peuvent pas être systématiques

L’administration pénitentiaire ne peut pas mettre en place un système de fouille des détenus les exposant régulièrement à des fouilles intégrales en dehors de toute justification. Le Conseil d’État, s’inscrivant dans la lignée de sa jurisprudence El Shennawy (CE 14 nov. 2008, req. n° 315622 , Lebon ; AJDA 2008. 2389, chron. E. Geffray et S.-J. Lieber ), précise que les fouilles intégrales présentent un caractère subsidiaire par rapport aux autres méthodes.

par Diane Poupeau

Discrimination : quelle mise en œuvre devant les juges du fond ?

Connaître et faire connaître les décisions des juges du fond, tels sont les objectifs que se sont donnés les avocats en droit social du barreau de Lyon, à travers « les Pages de jurisprudence sociale », revue publiée grâce au soutien de l’ordre des avocats. La Revue de droit du travail reprend aujourd’hui les commentaires croisés de Myriam Plet et Yves Fromont, tous deux avocats au barreau de Lyon, qui apportent chacun leur éclairage, notamment sur trois décisions rendues par le conseil de prud’hommes de Lyon (Cons. prud’h. Lyon, 4 avr.

Conditions d’accueil des demandeurs d’asile sous procédure « Dublin II »

Saisie d’une demande de décision préjudicielle par le Conseil d’État, la Cour de justice de l’Union européenne juge que les demandeurs d’asile faisant l’objet d’une procédure dans le cadre du règlement « Dublin II » doivent pouvoir bénéficier des conditions minimales d’accueil des demandeurs d’asile prévues par la directive 2003/9/CE. 

par Caroline Fleuriot