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Le quotidien du droit en ligne

Affaires | Commerce électronique

« Tout citoyen peut parler, écrire, imprimer librement »… ainsi qu’enregistrer et utiliser des noms de domaine !

L’article L. 45 du code des postes et des communications électroniques, siège du droit des noms de domaine français, est déclaré contraire à la Constitution.

par C. Manara, professeur associé, EDHEC Business School (LegalEDHEC) / IPR University Center (Finlande)

Codification européenne des échanges marchands par voie électronique: position du gouvernement

Interrogée sur l’idée, soutenue par le notariat notamment, de promouvoir une codification européenne du droit des échanges marchands faits par voie électronique, la ministre de la justice précise, dans une réponse ministérielle, que le développement de ce type d’échanges « fait déjà l’objet d’une prise en compte particulière dans le cadre de l’élaboration de la législation communautaire ». Elle évoque, à l’appui de cette assertion, plusieurs textes : la directive 2000/31/CE du Parlement européen et du Conseil du 8 juin 2000 relative à certains aspects juridiques des services de la société

par S. Lavric

Quand taper des requêtes finit par faire mal

Le tribunal de grande instance de Paris a condamné, le 8 septembre 2010, la société Google à prendre toute mesure pour supprimer des suggestions apparaissant sur le service « Google Suggest » certaines requêtes.

par Cédric Manara, Professeur associé, EDHEC Business School (LegalEDHEC) / IPR University Center (Finlande)

Première condamnation d’auto-entrepreneurs pour concurrence déloyale

Des auto-entrepreneurs qui vendaient des articles sur un site de vente en ligne ont été condamnés par voie de référé pour concurrence déloyale pour avoir pratiqué des prix trop bas.

par X. Delpech

Articulation entre réglementation desjeux de hasard sur internet et objectifs d’utilité publique ou d’intérêt général

La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), à nouveau saisie d’une question portant sur le régime des jeux de hasard sur internet, a répondu le 8 juillet 2010 que la réglementation qui interdit la promotion des jeux de hasard organisés sur internet par des opérateurs privés dans d’autres États membres à des fins lucratives est conforme au droit communautaire.

par C. Demunck

Distinction hébergeur/éditeur : une occasion manquée

L’hébergeur d’un site internet ayant notamment pour objet la vente aux enchères en ligne ne peut revendiquer le bénéfice du régime dérogatoire de responsabilité, tel qu’il est défini par l’article 14 de la directive n° 2000/31/CE du 8 juin 2000 et par l’article 6.I.2 de la loi du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique, que si son rôle se limite à la mise en œuvre de simples prestations techniques de stockage à la demande des utilisateurs du service.

par C. Manara, Professeur associé, EDHEC Business School (LegalEDHEC) / Laboratoire DANTE (UVSQ)

[I]Golden shares[/I] : atteinte à la libre circulation des capitaux

En maintenant dans Portugal Telecom des droits spéciaux attribués en vertu de « golden shares », le Portugal a manqué aux obligations qui lui incombent en vertu de la libre circulation des capitaux.

par A. Lienhard

Réglementation des jeux en ligne: nouveaux éclairages delaCJUE

Un État membre peut interdire l’exploitation des jeux de hasard sur internet. Cette interdiction peut, en raison des particularités liées à l’offre des jeux de hasard sur internet, être considérée comme justifiée par l’objectif de lutte contre la fraude et la criminalité.

par C. Demunck

Jeux en ligne. Nouvelle régulation sectorielle

Déclarée conforme à la Constitution par le Conseil constitutionnel dans sa décision n° 2010-605 DC du 12 mai 2010, la loi n° 2010-476 relative à l’ouverture à la concurrence et à la régulation du secteur des jeux d’argent et de hasard en ligne est entrée en vigueur le 13 mai 2010. Elle ouvre à la concurrence et encadre une partie du marché des jeux en ligne au moyen d’une nouvelle régulation sectorielle .