Accueil
Le quotidien du droit en ligne

Pénal | Atteintes à la personne

Homicide involontaire: nouvelle illustration du lien de causalité indirect

Le responsable de l’agence d’une entreprise de location de matériel, qui loue une nacelle défectueuse sans la remettre préalablement en état, ce qui cause un accident de la circulation dans lequel une personne trouve la mort, commet une faute en relation de causalité indirecte avec le dommage.

par M. Bombled

Recherche sur la notion de personnalité en droit pénal

En droit pénal comme en droit civil, il apparaît difficile, encore aujourd’hui, de systématiser l’appréhension juridique des « droits de la personnalité ». En conséquence, la tentation est grande de faire le choix de laisser demeurer la spécialisation, d’autant plus lorsqu’il s’agit d’appréhender ces objets très particuliers d’une manière spécifiquement pénale. A l’analyse, cependant, ce choix n’est pas nécessairement le plus pertinent, même en droit pénal. L’inscription - certes inattendue - de la prise en compte juridique des attributs de la personne humaine dans l’essor conte

Droit au suicide: un nouveau jalon posé par la Cour européenne

La Cour de Strasbourg esquisse, à la charge des États, une « obligation positive » de prendre les mesures nécessaires permettant un suicide digne.

par O. Bachelet

Homicide involontaire : la faute caractérisée de l’ami du conducteur alcoolisé

Commet une faute caractérisée le prévenu qui remet volontairement les clés de son véhicule à la victime, en sachant que celle-ci n’est pas titulaire du permis de conduire et se trouve sous l’emprise de l’alcool.

par M. Léna

Viols sur mineurs commis par les ascendants: pas d’imprescriptibilité

Interrogé sur les délais de prescriptions dans le cadre de l’inceste, le garde des Sceaux rappelle, dans une réponse ministérielle, que « dans notre droit, seuls les crimes contre l’humanité sont imprescriptibles. En outre, la loi n° 2004-204 du 9 mars 2004 relative à l’adaptation de la justice aux évolutions de la criminalité a porté à vingt ans le délai de prescription en matière de crimes commis contre des mineurs, et notamment en matière de viols incestueux et, depuis la loi n° 98-468 du 17 juin 1998, le délai de prescription des crimes commis contre des mineurs ainsi que des délits d

par C. Fleuriot

Vers une modification de la législation sur la traite des êtres humains

Le parlement européen a approuvé le 14 décembre 2010 la proposition de directive du parlement européen et du Conseil concernant la prévention de la traite des êtres humains et la lutte contre ce phénomène, ainsi que la protection des victimes, abrogeant la décision-cadre 2002/629/JAI, présentée par la Commission en mars 2010 (Commission européenne, communiqué, 29 mars 2010, IP/10/380).
Il est ainsi prévu des règles plus sévères pour lutter contre la traite des êtres humains.

par C. Demunck

LOPPSIII: deuxième lecture devant le Sénat

Le projet d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure de loi a été adopté par le Sénat, en deuxième lecture, le 20 janvier 2011.

par C. Fleuriot

Action civile devant les juridictions répressives: précisions sur la faute commise par un agent du service public

Dans un arrêt du 30 novembre 2010, la chambre criminelle juge, en se fondant sur la loi des 16 et 24 août 1790, qu’une faute commise par un agent du service public, dans l’exercice de ses fonctions et avec les moyens du service, n’est pas détachable de ses fonctions, « quelle que soit sa gravité ». Ainsi, le prévenu ne peut pas voir engagée sa responsabilité civile personnelle devant le juge répressif.

par C. Fleuriot

Homicide involontaire et perte de chance

Des médecins ne peuvent être pénalement condamnés pour homicide involontaire s’il n’est pas établi un lien de causalité certain entre les agissements qui leurs sont reprochés et la mort de leur patiente, ce que ne peut suffire à démontrer la seule existence de la perte d’une chance de survie. Pour autant, cette circonstance ne fait pas obstacle à la possibilité, pour la partie civile, d’obtenir réparation en application de l’article 470-1 du code de procédure pénale.

par M. Bombled