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Le quotidien du droit en ligne

Administratif | Droits et libertés fondamentaux

Peine pour conduite sous l’influence de stupéfiants : pas de renvoi de la QPC

Par un arrêt du 25 janvier 2011, la chambre criminelle ne juge pas nécessaire de renvoyer au juge constitutionnel une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) relative à l’article L. 235-4, II, du code de la route. Est contestée la conformité de cet article, à l’article 8 de la Déclaration des droits de l’homme, selon lequel « la loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu’en vertu d’une loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée ».

par C. Fleuriot

Composition du TASS et désignation des assesseurs:pas de renvoi de la QPC

Par un arrêt du 27 janvier 2011, la deuxième chambre civile n’estime pas nécessaire de renvoyer au juge constitutionnel une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) concernant les articles L. 142-4 et L. 142-5 du code de la sécurité sociale, relatifs à la désignation des assesseurs du tribunal des affaires de sécurité sociale (TASS) et à la composition de cette juridiction.

par C. Fleuriot

Une Cour européenne des droits de l’homme toujours plus sollicitée

La Cour européenne des droits de l’homme vient de publier son rapport annuel 2010. On y apprend que le volume des nouvelles requêtes a augmenté de 7 % cette année. Au 31 décembre 2010, environ 139 650 affaires étaient pendantes devant une formation judiciaire.

par C. Fleuriot

Le Sénat veut conserver le Contrôleur général des lieux de privation de liberté

Le Sénat a adopté, le 2 février 2011, en deuxième lecture, les projets de loi organique et ordinaire relatifs au Défenseur des droits. Ses débats ont montré quelques points de désaccord importants avec les députés. Ainsi les sénateurs refusent l’intégration du contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) dans le périmètre du Défenseur des droits. Selon le rapporteur, Patrice Gélard, le CGLPL est « d’une autre nature que les trois autres autorités. Il n’est pas saisi par des personnes individuelles. Il visite tous les lieux de privation de liberté, à tou

par M.-C. de Montecler

Adhésion de l’Union européenne à la Conv. EDH: précisions sur la procédure

Le président de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), Jean-Paul Costa, et le président de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), Vassilios Skouris, ont fait connaître, le 27 janvier 2011, une déclaration commune relative à l’adhésion de l’Union européenne (UE) à la Convention européenne des droits de l’homme (Conv. EDH).

par C. Fleuriot

Définition stricte pour la complicité de crime de génocide

N’est pas complice de génocide la personne dont les fonctions ne lui conféraient aucune autorité sur les auteurs du crime, alors qu’une résistance de sa part aurait probablement mis sa vie en danger.

par S. Brondel

Note de la CNCDH sur les cas d’application du délit d’aide à l’entrée et au séjour irrégulier

« Le délit de solidarité n’existe pas ». Le ministre de l’immigration l’avait affirmé à maintes reprises, à l’occasion de mouvements dénonçant cette infraction en 2009 (V. S. Lavric, Le délit de solidarité, mythe ou réalité ?, blog Dalloz, 20 mai 2009). Après divers échanges avec un ministre de l’immigration niant l’existence de condamnation prise à l’encontre de personnes ayant fourni une aide humanitaire au titre de l’aide à l’entrée, à la circulation et au séjour irréguli

par C. Fleuriot

Déchéance de plein droit de l’exercice d’une fonction de juge au tribunal de commerce: renvoi de la QPC

Par un arrêt du 18 janvier 2011, la chambre criminelle a décidé de renvoyer au juge constitutionnel une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), qui argue de l’inconstitutionnalité des articles L. 723-2, 1er et 2e alinéas, et L. 724-7 du code de commerce. Ces articles prévoient de plein droit la déchéance de l’exercice d’une fonction de juge au tribunal de commerce et l’impossibilité de faire partie du collège électoral lié à l’élection des juges du tribunal de commerce « et ce, à la suite d’une condamnation pénale, sans que les juridictions saisie

par C. Fleuriot

Décès violents de détenus en prison

Le régime de la responsabilité de l’Etat en matière de décès violents en détention témoigne de profondes évolutions. Après avoir admis qu’une faute simple de l’administration pénitentiaire, en lien avec un meurtre entre détenus ou un suicide, suffisait à engager la responsabilité de l’Etat, le juge administratif n’hésite plus à contrôler en détail les modalités concrètes d’exécution du service public pénitentiaire. A cela s’ajoute l’introduction récente par le législateur d’un régime de responsabilité sans faute en cas de décès découlant de violences exercées entre détenus, dont l’ex

Exclusion temporaire d’un établissement scolaire et respect du droit à l’instruction

Dans un arrêt du 11 janvier 2011, la Cour européenne conclut à la non-violation du droit à l’instruction d’un élève soupçonné d’avoir mis le feu dans une salle de classe et exclu temporairement de son établissement scolaire pour cette raison.

par C. Schurrer