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Le quotidien du droit en ligne

Administratif | Responsabilité

Élus de la Faute-sur-Mer : une condamnation ferme empreinte de relativisme

Par sa sévérité, le jugement ayant condamné, de manière inédite, l’ancien maire de la commune de La Faute-sur-Mer et son ex-adjointe à de lourdes peines d’emprisonnement fermes s’inscrit au cœur d’un combat mené, depuis près d’une vingtaine d’années, par les décideurs publics, qui revendiquent la diminution du risque pénal, omniprésent dans le domaine des infractions d’imprudence.

par Julie Gallois
En carrousel matière: 
Non

La condition d’anormalité en matière de responsabilité médicale sans faute

Le Conseil d’État précise à nouveau la condition d’anormalité d’un dommage médical ouvrant droit à indemnisation au titre de la solidarité nationale.

par Jean-Marc Pastor
En carrousel matière: 
Non

Action civile : compétence du juge pénal pour l’action des tiers payeurs contre l’État

Il existe une identité de litige entre l’action civile exercée par la victime devant le juge répressif et l’action en réparation dirigée par la caisse de sécurité sociale contre l’État, lorsque la juridiction pénale est compétente pour connaître de ces deux litiges.

par Sofian Anane
En carrousel matière: 
Non

Le législateur peut-il rester irresponsable ?

Une loi inconventionnelle ou inconstitutionnelle ne peut être que fautive

Bien qu’il s’agisse là d’une solution juridiquement imparable, le Conseil d’Etat écarte aujourd’hui encore l’idée que le législateur national puisse être reconnu « fautif » du fait de l’adoption de lois jugées inconventionnelles. Si cela semble devoir s’expliquer par la seule crainte de l’effet boomerang qu’une telle consécration ne manquerait assurément pas d’avoir au regard des lois déclarées inconstitutionnelles, celle-ci se doit toutefois d’être extrêmement relativisée.

Point de départ du délai de prescription des actions en réparation d’un dommage corporel

Dans une affaire de responsabilité hospitalière, la section du contentieux du Conseil d’État précise le point de départ du délai de prescription quadriennale applicable à une action tendant à la réparation d’un dommage corporel.

par Jean-Marc Pastor
En carrousel matière: 
Non

Action récursoire de l’ONIAM : la faute établie s’entend aussi en cas de perte de chance

Le Conseil d’État précise les contours de la responsabilité du fait des infections nosocomiales sur laquelle se fonde l’action récursoire de l’ONIAM. L’Office peut exercer son action lorsqu’une faute établie a entraîné la perte d’une chance d’éviter une infection.

par Jean-Marc Pastor
En carrousel matière: 
Non

Vaccination contre l’hépatite B et autorité de la chose jugée

La reconnaissance, par un jugement définitif, de l’imputabilité au service d’une affection supposée causée par une vaccination contre l’hépatite B n’a pas autorité de chose jugée dans le cadre d’une instance engagée par le fonctionnaire contre l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux (ONIAM), a jugé le Conseil d’État.

par Marie-Christine de Montecler
En carrousel matière: 
Non

Délai raisonnable : caractère excessif de la durée d’une action en indemnisation

Viole l’article 6, § 1er, de la Convention européenne des droits de l’homme, duquel découle le droit d’être entendu « dans un délai raisonnable », l’action en responsabilité de l’État ayant donné lieu à une procédure d’une durée totale de six ans et cinq mois.

par Mehdi Kebir
En carrousel matière: 
Oui

L’assureur subrogé peut se prévaloir de la présomption légale d’origine transfusionnelle

Le Conseil d’État reconnaît la possibilité pour les tiers payeurs subrogés dans les droits de la victime d’invoquer la présomption d’origine transfusionnelle de la contamination de la victime par l’hépatite C, instituée par l’article 102 de la loi n° 2002-303 du 4 mars 2002, loi dite Kouchner.

par Jean-Marc Pastor
En carrousel matière: 
Non

Ne pas prendre un décret contre l’avis de la Commission européenne n’est pas une faute

Si l’État, en principe, engage sa responsabilité en ne prenant pas le décret d’application d’une loi, tel n’est cependant pas le cas lorsque cette loi a fait l’objet d’un avis motivé de la Commission européenne et est en cours d’abrogation du fait de sa contrariété au droit de l’Union européenne.

par Marie-Christine de Montecler
En carrousel matière: 
Non