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Le quotidien du droit en ligne

Social | Ruptures du contrat de travail

Un retrait d’agrément ne suffit pas à motiver la lettre de licenciement

Des dispositions contractuelles, conventionnelles ou statutaires ne peuvent ni dispenser l’employeur d’énoncer les motifs du licenciement dans la lettre de licenciement ni priver le juge de l’appréciation de la cause réelle et sérieuse du licenciement. La lettre qui évoque le « retrait d’agrément » sans préciser les faits à l’origine de ce retrait, n’est pas motivée.

par J. Siro

Prise d’acte de la rupture et obligation de sécurité de résultat: charge et objet de la preuve

Il appartient à l’employeur qui considère injustifiée la prise d’acte de la rupture par un salarié qui, étant victime d’un accident du travail, invoque une inobservation des règles de prévention et de sécurité, de démontrer que la survenance de cet accident est étrangère à tout manquement à son obligation de sécurité de résultat.

par L. Perrin

Sanction de la rétractation de la promesse d’embauche

Constitue une promesse d’embauche valant contrat de travail, l’écrit qui précise l’emploi proposé et la date d’entrée en fonction. La rupture de cet engagement s’analyse en un licenciement sans cause réelle et sérieuse. En outre, la clause stipulant une période d’essai est sans portée.

par J. Siro

Sanction du licenciement du salarié inapte sans consultation des délégués du personnel ni reclassement

L’omission de la formalité substantielle de consultation des délégués du personnel et la méconnaissance par l’employeur des dispositions relatives au reclassement du salarié déclaré inapte ne peuvent être sanctionnées que par une seule et même indemnité au titre de l’article L. 1226-15 du code du travail.

par J. Siro

L’avis d’inaptitude pour situation de danger immédiat

Selon l’article R. 4624-31 du code de travail, sauf dans le cas où le maintien du salarié à son poste de travail entraîne un danger immédiat pour la santé ou la sécurité de l’intéressé ou celles des tiers, le médecin du travail ne peut constater l’inaptitude du salarié à son poste de travail qu’après une étude de ce poste et des conditions de travail dans l’entreprise et deux examens médicaux de l’intéressé espacés de deux semaines, accompagnés, le cas échéant, d’examens complémentaires.

par C. Dechristé

Report de l’entretien préalable à la demande du salarié

En cas de report, à la demande du salarié, de l’entretien préalable au licenciement, le délai de cinq jours ouvrables prévu par l’article L. 1232-2 du code du travail court à compter de la convocation initiale.

par J. Siro